Passe le message à ton voisin ! Le magazine Tonic de septembre est chez ton marchand de journaux !

L’actualité autrement dans le 1^er magazine d’Alsace !  

Parmi les titres :

Le dossier du mois : Comment bien assurer votre enfant…  Élections  municipales : la balayeuse du PS racle le trottoir…Rencontre : Djamila Sonzogni… Le coiffeur lui fait perdre tous ses cheveux… Mulhouse : Drôle de chuchotement… et de très nombreux autres articles pour être à la page !

De l'audace et des infos croustillantes ? C'est dans le magazine Tonic !

Pour la petite histoire, cette parcelle est entretenue par des habitants du quartier avec le soutien de Mulhouse Habitant et  en partenariat avec le Moulin de Lutterbach. Durant les vacances ce petit jardin a été un peu délaissé. Au mois de septembre les élèves du périscolaire pourrons eux aussi à nouveau s’adonner aux travaux de jardinage et d’entretien du potager du quartier Drouot.     

Est-ce l’expression d’une colère ou d’autre chose ? Début de semaine plusieurs nouvelles inscriptions sur des façades dans le Nouveau Drouot ont fait leur apparition.

Promesse tenue ! Lors de la Table du Ramadan qui avait eu lieu courant du mois de juillet  dans le quartier Drouot, Jean Rottner, Maire de Mulhouse s’était engagé à revenir pour faire un tour de vélo avec des habitants volontaires pour aller visiter et s’inspirer de ce qui se passe dans d’autres quartiers.

Accompagné de la chef de cabinet, du 1^er adjoint, du chargé de mission territorial Drouot et de deux éducateurs (APSM), le Maire a décidé de faire un tour dans le quartier Drouot afin de rencontrer les habitants en direct.  Direction place du Dr Hauger au centre du quartier avec pour objectif d’échanger avec des jeunes afin  de réfléchir sur le quartier Drouot de demain. «Apprendre à se parler et à se respecter pour construire quelque chose ensemble avec les habitants du quartier Drouot », tels sont les mots d'introduction du Maire face à un groupe d’une dizaine de jeunes et de poursuivre en expliquant : « Le quartier Drouot est prioritaire en matière d’investissement et de rénovation. Rien ne peut se faire sans les habitants, l’objectif est de faire avec eux et qu’ils soient impliqués en tant qu’acteurs et non pas comme simple spectateurs.»

...Quelques petites provocations plus tard, la discussion s’engage avec un jeune : « Il n'y a rien dans ce quartier, moi je veux qu’on refasse le terrain synthétique dans le Nouveau Drouot. », un autre jeune : « Il faut une salle »… puis  plusieurs questions sur l’avenir de la Boule marine, l'idée d'une salle de boxe dans le quartier a été évoquée, les contrôles de police aux faciès (sujet dominant)… l’emploi (sujet tout aussi important)…  Les mots sont directs et sans filtre, il flotte une espèce d’attente : « On nous a déjà tellement promis et il n’y a toujours rien au bout ! » Le Maire d'expliquer : «  Le boulot de Maire, c’est d’être sur le terrain et aussi d’entendre ce qui va et ce qui ne va pas.» Une petite visite de courtoisie à la pharmacie et au bureau de tabac, via la bibliothèque du quartier. La suite dans le prochain épisode… 

Nicolas Clauss, artiste plasticien marseillais, est allé à la rencontre des habitants de trois quartiers populaires mulhousiens, dans le cadre de son projet artistique baptisé Terres arbitraires. Un travail qui a pour but d’amener le public à une réflexion sur le regard que l’on peut parfois porter sur les banlieues.

"Quand nous avons de grands trésors sous les yeux, nous ne nous en appercevons jamais. Et sais-tu pourquoi ? Parce que les homme ne croient pas aux trésors. "

                             de Paulo Coelho

L’eau a toujours eu une importance essentielle à Mulhouse avec l'Ill, la Doller qui parcourt Mulhouse et  bien sûr le canal du Rhône au Rhin. Le passé de Mulhouse est incontestablement lié à l’eau comme en témoignent son armoirie (blason) "moulin à aubes" et son toponyme "Mulhausen" qui signifie: maison du moulin. 

Trouver des explications sur l’histoire du canal Rhône au Rhin à Mulhouse, c’est  comme se métamorphoser en chercheur d’eau avec une petite baguette de sourcier. Les explications ne coulent pas de source (sans jeu de mot). Lorsqu’on longe les berges du canal, on se rend bien compte que c’est la volonté et la main de l’homme qui sont à l’origine de cette veine d’eau. Le canal Rhône-Rhin s’étend sur 323 km, traversant du sud au nord les régions Bourgogne, Franche-Comté et l’Alsace, soit sept département : Côte d’Or, Jura, Doubs, Haute Saône, Territoire de Belfort, Haut-Rhin, Bas-Rhin. Répondre le plus simplement possible à des questions que chacun de nous peut se poser sur cette monumentale et historique infrastructure qui fait partie de notre patrimoine, c’est le modeste souhait de cet article. Afin de rester concis, seule la partie mulhousienne sera traitée ici.

Départ des travaux :

C’est à un officier français du génie, Claude-Quentin La Chiche, que revient l’idée de relier le bassin du Rhône à celui du Rhin par un canal.

Ce projet est mis en œuvre à partir de 1785 dans le Doubs. Pour la traversée du territoire de Mulhouse, un traité spécifique est conclu en 1792 entre le Roi de France et la République de Mülhausen. Mais ce n’est qu’entre 1804 et 1812 que le creusement de la partie mulhousienne est réalisé, grâce à l’intérêt que Napoléon porte à l’achèvement des canaux en France. Ce sont des prisonniers espagnols qui furent employés pour son creusement. D’où son premier nom, le canal Napoléon,  puis Canal Monsieur après la Restauration en 1815, son nom définitif de Canal du Rhône au Rhin est intervenu après 1830. Terminé en 1834, le canal relie alors Mulhouse à Huningue, Lyon et Paris (via le canal de Bourgogne).

La longueur du canal qui traverse Mulhouse est de 3 kilomètres et ne compte plus que deux écluses, la 39 au sud de Mulhouse (vers l’ancienne usine SACM) et la 41 (vers l’Ill Napoléon) qui servent à canaliser l’eau. Elles peuvent accueillir des bateaux ou des péniches (38,5 m sur 5,05 m). L'écluse à sas est la clef de la navigation intérieure artificielle moderne notamment à Mulhouse. Elle permet de faire monter ou descendre de plusieurs mètres n'importe quel bateau, sans aucun effort, par un simple déplacement d'eau. D'autre part l'écluse standardisée par la Loi Freycinet (1879) d'une forme parallélépipédique, longue de 40 m et large de 5,20 m, devient le gabarit universel des bateaux de canal.  La profondeur du canal est de 2,60 mètres (voire 3 mètres à certains endroits) pour une largeur moyenne selon variation de 10 à 15 mètres (permettant le croisement de  bateaux au gabarit Freycinet) 

Des raisons principalement industrielles :

Dès le début du XIXe siècle, l'industrie de Mulhouse en plein développement va avoir besoin d'un moyen de transport plus performant que les chariots à chevaux pour transporter toutes les matières premières nécessaires (charbon, coton, etc.) La mécanisation se développe, les entreprises se multiplient. 29 nouvelles manufactures voient le jour entre 1800 et 1815. Parallèlement à l’impression sur textile, sont créés des filatures et des tissages qui permettent de répondre aux besoins des imprimeurs. L’industrie textile a besoin de produits pour blanchir et colorer les tissus ainsi que de machines, entraînant l’apparition des industries chimique et mécanique.

Aux XVIIIème et XIXème siècles la fonction motrice de l’eau était très exploitée pour actionner les machineries des moulins, usines et autres établissements tels que les tanneries, blanchisseries, teintureries, fonderies… L'enjeu du canal était aussi de désenclaver les villes et d’avoir une connexion avec  les ports maritimes du nord de l'Europe avec ceux de la Méditerranée, notamment Marseille pour le transport de marchandise et des matières premières (d’où le nom du canal Rhône au Rhin). La Ville de Mulhouse a dès lors connu un développement économique et démographique exponentiel. Mulhouse devient l’une des villes industrielles les plus florissantes de France, le "Manchester français" ou encore "la Ville aux cent cheminées".

Aujourd’hui, en raison de la quasi disparition des industries mulhousiennes, le trafic fluvial passant par Mulhouse est essentiellement touristique.  

Le port de Mulhouse :

Le premier port était le bassin devant la gare, puis à partir de 1872, au "Nouveau Bassin" long de 970 mètres et large de 40 mètres. Les péniches qui transportent la houille (charbon) pour l’industrie mulhousienne, ont en effet besoin de plus de place.  Le bras qui passe devant le quartier Drouot (rue des Bateliers, rue de la Navigation) menait les péniches tractées le long des chemins dits de halage par des chevaux, jusqu’au Nouveau Bassin où elles étaient prises en charge par des petites locomotives à vapeur.  En 1932, arrivèrent les premiers habitants du quartier Drouot pour lesquels le canal avait aussi à l’époque un rôle social et ludique : il n’était pas rare de voir des habitants plonger dans le canal de la passerelle (aux marches de bois et l’ossature en ferraille aujourd’hui disparue) qui reliait la rue de la Navigation à l’autre berge, rues des Bateliers. L’activité prend fin en 1962, lorsque la chambre de commerce réalise les ports de Mulhouse Ile–Napoléon et d’Ottmarsheim.

Rappelons enfin que la mise au gabarit européen du canal du Rhône au Rhin avait été abandonné en 1997 par Dominique Voynet, alors Ministre de l’environnement.

Voilà donc la petite histoire en accéléré du canal Rhône au Rhin à Mulhouse. Lors de l’une vos escapades à pied, à vélo, en canoë-kayak ou l’une de vos parties de pêche au bord du canal, prenez simplement le temps d’observer ce trésor qui s’offre à vous.

Un grand merci à André Heckendorn, ancien secrétaire général adjoint de la Ville de Mulhouse, un homme passionné par l’histoire locale et qui la partage avec humanité et générosité.

Sources : Mulhouse de A à Z de Bernard Fischbach et André Heckendorn, Sutton 2011) - Archives de Mulhouse – Université de Haute-Alsace -  Voies navigables de France - Canal du Rhône au Rhin - Wikipédia - www. ports-mulhouse-rhin.fr

Nicolas Clauss, est un artiste à part entière qui sillonne les quartiers populaires de France à la rencontre des habitants (14-30 ans) afin de leur tirer le portrait. Il est actuellement en résidence d’artiste à la Filature à Mulhouse avec un beau et sympathique projet portant le nom de "Terres arbitraires" (Aimé Césaire). 

L'art étant de casser certains préjugés et autres stigmatisations; maux dont souffrent les quartiers populaires. Montrer une autre image un peu plus réaliste et objective des quartiers et de leurs habitants.  

Humaniser, changer le regard que certains peuvent porter sur les banlieues, les quartiers populaires en montrant des visages humains d’habitants... Briser certains clichés qui s’additionnent et se multiplient... Contrecarrer pacifiquement les idées qui relèvent souvent du phantasme "glauque et gluant" de certains individus sans scrupules qui méconnaissent les quartiers populaires et les banlieues et les accables de tous les noms.

Mercredi après-midi, accompagné d’un éducateur (APSM) du quartier Drouot, Nicolas Clauss était en immersion dans le quartier Drouot avec sa petite caméra sur trépied pour filmer des habitants volontaires.

La suite étant de filmer dans les différents quartiers populaires de Mulhouse des visages d'habitants afin de faire une installation artistique avec pour fond sonore les différents propos stéréotypés tenus et entretenus dans les médias sur les quartiers populaires.

Pour en savoir un peu plus, rendez-vous ici

Bien que le style s'y prête sous vos yeux, nous ne sommes pas à l'école des fans. Bien sûr, il ne s'agissait pas d'un concours. Il faut le reconnaître, les deux animations étaient les bienvenues et parfaitement complémentaires.

Pour Didier Chastagnier et son équipe et pour le comité d'animation Drouot-Barbanègre, un grand bravo !

Dans tous les cas, c'est à refaire !!! 

Comme le veut la coutume à chaque mi-août, les habitants du quartier Drouot sont invités dans la cour de l’école primaire du quartier Drouot pour regarder un film projeté en plein air sur écran géant. Une autre façon d’être ensemble et de partager un bon moment.  L'ambiance y est plutôt chaleureuse et familiale. Le Comité d’Animation Drouot Barbanègre (CADB) était mobilisé au grand complet afin de garantir une soirée de qualité aux habitants en proposant aussi une petite restauration rapide (boissons, gâteaux) et cela afin que chacune et chacun puisse se sentir comme dans son salon.

Le monde afflux au rythme de la nuit qui tombe (environs 150 habitants), principalement des familles avec enfants pour mater le film "Adieu Berthe".

Une soirée cinoche réussie !

Bien que nous soyons normalement dans une période plutôt propice aux animations, juillet-août,  les propositions  dans le secteur  du quartier Drouot sont plutôt rares, voire inexistantes. Heureusement qu’il y a le KidBus ! Les enfants de 6 à 12 ans du quartier Drouot ne boudent pas leur plaisir de voir enfin des après-midis  d’activités qui leurs sont clairement destinés.  C’est enfin les belles, les vraies vacances ! Ils ont la possibilité sur le terrain de foot derrière l’église Don Bosco  de faire du bricolage, de la Zumba, du foot, de la lecture… Cela permet à ces gamins de sortir de leur quotidien qui se résume la plupart du temps à rester aux pieds des immeubles à regarder tristement le temps passer. Didier Chastagnier et son équipe composée de neuf bénévoles ne ménagent pas leurs efforts pour offrir "gratuitement" à cette quarantaine d'enfants du quartier de véritables vacances !

Merci à eux pour cette belle mobilisation et cette pensée généreuse !

C’est plutôt réjouissant de voir des bénévoles qui ne baissent pas les bras !

 Le ramadan s’achève aujourd’hui avec la fête de l'Aïd El-Fitr.

L’Aïd el-Fitr, marque la fin du mois sacré du ramadan, c’est l’occasion d’une prière collective. La salle polyvalente du Foyer Adoma, était pleine à craquer.  

 À toutes et à tous une bonne fête. Aïd moubarak saïd.  Merci à toutes les personnes qui se sont mobilisées: la mairie de Mulhouse, l'association C.C.M.A, les habitants jeunes et plus âgés du quartier Drouot qui ont permis  d'assurer le bon déroulement de ce mois du ramadan.

Avec la fermeture du magasin d’alimentation Panier sympa, le quartier Drouot perd un commerce de plus. La situation, déjà préoccupante, devient alarmante pour les commerçants et habitants du quartier qui craignent une désertification.

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Il est important de trouver des solutions pour maintenir le commerce de proximité qui est aussi un vecteur de lien social et notamment dans le quartier Drouot.

Après un mois de juillet en pente douce en matière d’animations dans le quartier Drouot, le mois d’août sera-t-il  plus prometteur ? Oui, apparemment  Didier Chastagnier  (Armée du Salut) et son équipe arrivent avec le KidBus dans le quartier. Du 16 au 20 août  des activités seront proposées pour les enfants de de 6 à 12 ans.

Les travaux d’agrandissement des vestiaires et la construction d’une salle de réunion ainsi que d’un local antidopage  avancent !