Chaque mardi après-midi, la file d’attente d’hommes et de femmes s’allonge sur le côté du foyer Don Bosco pour recevoir une aide alimentaire distribuée par la Conférence Saint Vincent de Paul. Pour couper court aux petits bruits de couloir... Les bénéficiaires, ne font pas de politique… Ce ne sont pas de nouveaux riches, ils n’ont pas non plus de BMW ou de Mercedes… Ils survivent tant bien que mal à la pauvreté et doivent attendre dehors parfois plus de 2 heures et cela quel que soit le temps.  

Le rézo, une association qui a du peps et qui fédère autour d’elle de nombreux habitants du quartier Drouot, principalement des femmes heureuses de se retrouver tous les lundi après-midi pour échanger des savoirs réciproques sur de multiples thèmes. C’est un véritable petit rayon de soleil pour cette dizaine et parfois vingtaine d'habitantes (jeunes et moins jeunes), issues du  quartier et qui pour rien au monde ne louperaient ce  rendez-vous, ce moment de convivialité hebdomadaire. C’est d’ailleurs, l’une des seules activités qui soit accessible à tous gratuitement. Une belle dynamique qui se confirme chaque semaine ! 

Suite à l’incendie accidentel d’origine électrique au 1^er étage du foyer Don Bosco, le groupe s’est temporairement réfugié dans une petite salle gracieusement mise à disposition par la  bibliothèque Drouot. 

Bon lundi... 

Musique à fond !!!

La grande salle du foyer Don Bosco  (rez-de-jardin), n’est toujours pas accessible et cela après l’incendie accidentel d’un coffret électrique au 1^er étage au mois de février… Pour cette raison l’Accueil Jeunes prévu ce soir n’aura pas lieu.

Comme vous l'avez sans doute constaté, cette semaine les messages sur le blog avaient l'objectif de mettre un peu en avant et en valeur les canards, les cygnes et nos charmants ragondins qui peuplent notre beau canal  et qui sont une véritable richesse pour le quartier Drouot-Barbanègre.

Pour reprendre une belle citation de Paulo Coelho : « Quand nous avons de grands trésors sous les yeux, nous ne nous en apercevons jamais. Et sais-tu pourquoi ? Parce que les hommes ne croient pas aux trésors »… Et pourtant, ils existent ! 

Petite balade musicale... 

En musique...

« Il y a toujours dans le groupe en marche (en fuite?) un jeune homme à l'esprit délétère qui porte, en plus du poids du ciel affalé sur le désert, une peine supplémentaire – dans les couloirs de sa tête des milliers de battements d'ailes, des pâturages sans limites, des filles aux lèvres fruitières. Il connaît déjà la mer, la vastitude de l'eau dansante et l'écartèlement des rivages. Une solitude l'enveloppe, lui tisse une aura d'étrangeté, l'exclut de la caravane. C'est pourtant à lui de trouver l'eau, la parole qui revigore, c'est à lui de révéler le territoire – de l'inventer au besoin. C'est à lui de relater l'errance, de déjouer les pièges de l'aphasie, de tendre l'oreille aux chuchotements, de nommer les terres traversées. » - Tahar Djaout, L'Invention du désert, 1987