Leonard Cohen, un génie de la chanson est décédé jeudi vers 20h35 à l'âge de 82 ans. Hier encore, comme une prémonition le blog illustrait un message avec la chanson « Democracy » en résonnance et par solidarité avec les milliers d’américains dans la rue qui manifestent contre l’élection de Donald Trump. Leonard Cohen, est et restera une référence incontournable pour ceux qui aiment la vraie musique.

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À la rescousse, un bataillon d'une trentaine d'enfants de 5-7 ans issus principalement de la structure Bab’ill-Maison de la Petite Enfance et de la maternelle du coin ainsi que quelques pré-ados et une poignée de mères de famille et leurs minots, ont participé cet après-midi en rez-de-jardin du foyer Don Bosco à la fabrication (low cost) de lampions. Les organisateurs de cette animation : 3 fonctionnaires de la Ville de Mulhouse, 3 habitantes et 2 jeunes détachés par l’Office Municipale de la Jeunesse (plutôt dépassés par les travaux manuels). La petite équipe à l’air plutôt satisfaite de la mobilisation, elle est un tantinet sur la défensive suite à un petit billet paru sur le blog sous le titre : « Lampion et Tirelipimpon... » Faute avouée est à moitié pardonnée, ils reconnaissent que le conseil participatif, n’a rien à voir avec cette activité lampion. L’objectif de la Ville était de montrer à quoi peut servir le conseil participatif Drouot-Barbanègre et ainsi  tenter de démontrer comme le dit leur slogan que « Drouot-Barbanègre ça bouge !! » L’ambiance est plutôt bon enfant, chaque loupiot fait un dessin sur une grande feuille, puis de petits interstices sont faits à l’aide d’un ciseau pour permettre à la lumière de passer, les deux bords de la feuille sont collés pour former un cercle, un petit socle en papier est collé en-dessous et le tour est joué, vous avez un beau lampion… La Ville achètera prochainement des bougies chauffe-plat LED pour mettre au centre de chaque lampion afin qu’il diffuse comme une lanterne son rayonnement. Pour clôturer cet après-midi, un goûter a été offert par la Ville.

Observation : Le fait de déléguer la gestion du quartier Drouot à des fonctionnaires, n’est peut-être pas la réponse la plus adaptée, ni attendue par la majorité des habitants. Il vaudrait peut-être mieux embaucher des animateurs qualifiés. Ou regarder pour que des associations du quartier qui ont un réel savoir-faire accompagnent ce type de projet. La démonstration de cet après-midi, malgré la volonté de bien faire, témoigne de lacunes évidentes... Il est nécessaire de dépasser le simple bon plaisir de produire du démonstratif (tape-à-l’œil) en sortant de la théorisation administrative sur des supposées retombées bénéfiques et cela en privilégiant réellement la qualité et l'efficacité. 

Le mot de la fin à une mère de famille qui résume assez bien cette activité : « Les enfants ne sont pas difficiles, ils aiment tout ».  

Le syndrome du larbin

On connaît tous des larbins dans notre entourage qui peuvent parasiter l’atmosphère, il faut que ce fléau soit labélisé « Grande cause nationale » afin que des moyens puissent être mobilisés pour faire de la prévention et prendre en charge les individus qui en souffrent afin qu’ils puissent  retrouver un peu de dignité. La Ville de Mulhouse est très touché par ce syndrome, elle pourrait devenir un laboratoire d’expérimentation et d’éradication de cette malédiction. 

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Le principe de Peter

Chaque jour, chacun de nous a la chance ou la malchance de rencontrer plus incompétent que soi-même et pourtant souvent cette personne est censée être compétente car elle occupe une fonction d’élu(e), de chef, un poste de responsable dans l’échelle hiérarchique… À Mulhouse et ailleurs où le népotisme semble être la règle, il suffit d’observer que la fille ou le fils (ou les 2) de…, la femme ou le mari (ou les 2)…, la sœur ou le frère (ou les 2) de…, l’ami(e) de…, la maitresse de… (la liste est longue), sont souvent placés à des postes à responsabilités ou promus sans que l’on ne comprenne vraiment pourquoi... Simplement par clientélisme, fayotage ou pour des raisons inavouables… Pourtant il existe le principe de Peter et si l’on se référait ne serait-ce qu’un petit peu à ce principe, il faut l’admettre que beaucoup n’occuperaient pas le poste ou n’auraient pas le grade hiérarchique qu’ils ont.

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La soirée loto organisée par le Racing Club a bien eu lieu hier soir au gymnase de l’école primaire Jule Ferry  et cela malgrès la pluie battante, environ 130 habitants issus principalement du quartier Drouot-Barbanègre ont répondu à l'invitation et quelques membres de l’association 3ADB sont venus soutenir cette initiative. Il y avait de nombreux lots à gagner : 1 four micro-onde, 1 télévision, 1 tablette numérique, 1 aspirateur, 1 cafetière, 1 GPS, 1 friteuse… L’ambiance était studieuse, chacun espérant devenir un heureux gagnant en ayant en tête que gagner au loto, ça n’arrive pas qu’aux autres…

Quelques photos, rendez-vous ici ! 

Cela faisait tellement plaisir d’écrire positivement sur des actions qui se sont déroulées dans le quartier grâce au dynamisme de certaines associations (voir billets précédents)… et badaboum ! Il suffit de lire un tract de la mairie (ci-contre) pour que tout retombe à plat comme un œuf ! Nous apprenons que prochainement une activité de confection de lampions va se dérouler, jusque-là tout va bien, c’est même plutôt sympathique… Sauf que là où le bât blesse, c’est quand, il est mentionné sur cette feuille A5, « avec le soutien du Conseil participatif ». D’aucune manière et en aucun cas le conseil participatif, n’a été consulté pour une activité de fabrication de lampions. 

Aussi bien à la réunion d’installation du conseil participatif Drouot-Barbanègre, le 4 octobre dernier que lors des réunions programmées avec des horaires et des thématiques imposées par la Ville, le 26 octobre (1 habitants et 1 représentant d'association) et les 2 et 3 novembre qui n’ont pas eu lieux en raison de l’absence des habitants, il n’a donc jamais été question d’un projet de création de lampions avec le soutien du conseil participatif Drouot-Barbanègre. 

Fabriquer des lampions, pourquoi pas et même pendant qu’on y est des accordéons mais la méthode de la Ville de vouloir (sans jeu de mot) faire passer les vessies pour des lanternes, commence sérieusement à agacer plus d’un habitant. Cela ne fait une nouvelle fois que discréditer un peu plus l’utilité du conseil participatif (qui n'en n'a déjà pas) et justifier l’absence des habitants… Dans le même registre, il y a la confiscation du foyer Don Bosco qui sera transformé sans le moindre débat ou même discussion en « maison de projets et de l’emploi »… D’ailleurs pas plus tard que vendredi après-midi, des agents du service architecture de la Ville, était en train de mesurer l’inclinaison de la rampe d’accès menant à l’étage du foyer Don Bosco  pour les personne à mobilité réduite et ils se sont rendus compte qu’il y avait apparemment une malfaçon qui nécessite de tout reprendre (suite à l’incendie d’origine électrique, l’étage du foyer Don Bosco est inaccessible au public depuis le 13 février dernier)… Apparemment, la Ville aime ce qui est visuel au moins ça fait croire que ça bouge !!… Pour en revenir à la démocratie version mulhousienne, il semble que ça ne s’arrange pas… 

À Suivre…  

Très beau texte « Comme un tailleur de pierre » que Didier Chastagner, créateur du café solidaire Drouot-Barbanègre a posté aujourd’hui sur Facebook.  

« Ne vous y trompez pas, cet homme est en train de construire une maison ! Il s'agit d'Antonin le tailleur de Pierre du village où vivait mon grand Père en Haute Loire. J'ai passé de nombreuses heures avec lui dans mon enfance à essayer d'apprendre à tailler des pierres et l’écouter, lui, un vrai philosophe de la vie.

Il taillait la lauze avec patience et persévérance quelque soient les difficultés de l'ouvrage, le temps, la chaleur ou le froid. Antonin taillait la pierre. Les autres autour de lui ne voyaient qu'une pierre, lui voyait la future maison. Antonin me manque beaucoup aujourd'hui, mais je garde de lui son esprit de persévérance, de patience, de courage du paysan de la haute Loire.

Aujourd'hui dans le quartier Drouot, le café des Bateliers existe. Ce n'est pas toujours facile, les tempêtes sont parfois rudes pour essayer de vous empêcher de tailler et de construire. Mais je continue comme Antonin à tailler chaque pierre. C'est magnifique de voir ces personnes qui viennent aujourd'hui franchir le seuil des bateliers, les associations qui se succèdent dans ce local. J'étais touché de voir tous ces jeunes hier soir. Oui peut être que certains se disent ce n'est qu'une pierre qu’il est en train de tailler, un vulgaire caillou de rien du tout ; Mais vous savez quoi ? Moi je vois la maison d''espérance que nous sommes en train de bâtir pour les habitants de ce quartier où chacune de ces pierres trouvera sa place »

Comme d'autres, ce blog est aussi un tailleur de pierre, depuis 7 ans déjà... Écrire, dire, montrer est un risque, c'est s'exposer et cela avec la pression quotidienne qui va avec... Comme l'a si joliment dit Inès de la Fressange : « Oser déplaire, c'est le meilleur moyen de plaire »... Tenir un blog, c'est un sacré boulot qui demande de la persévérance et les centaines de visteurs par jour en sont la récompense... Le texte de Didier Chastagnier, a une belle raisonnance car il rejoint le combat, celui de ne pas baisser les bras et de continuer à croire au possible et même à l'impossible...         

Ce matin dans le gymnase de l’ancienne caserne militaire Drouot, se tenait l’Odyssée des Métiers (parce que rechercher un emploi est un sport), rencontre organisée en partenariat avec la Ville de Mulhouse, le délégué du gouvernement, la sous-préfecture de Mulhouse, Sémaphore, Pôle emploi, la MEF, action qui bénéficie du concours financier de la DRDJSCS et de la fédération nationale des CREPI. Dix jeunes diplômés d’un bac +2 et au-delà, issus de différents quartiers de Mulhouse qui relèvent "normalement" de la politique de la Ville étaient présent, parmi lesquels 1 jeunes du quartier Jonquilles (Illzach)  mais aucun du quartier Drouot.

Cette manifestation marque le point de départ d’une action visant à permettre la constitution de 10 binômes - parrains/filleuls – (un cadre d’entreprise et un jeune diplômé des quartiers Politique de la Ville). Cette première rencontre, c’est déroulée autour d’une initiation au jujitsu brésilien avec l’association sportive Top Team 68, afin de briser la glace et ainsi mettre à l'aise les participants.

Pas de panique, le 8 décembre un « Café contact emploi » se tiendra à partir de 9h (ouvert à tous les habitants) au café solidaires des Bateliers pour mettre en contact des personnes en situation de chômage avec des représentants d’entreprises qui recrutent (sans garantie d’embauche).

Pour plus d’informations sur l'Odyssée des Métiers, rendez-vous ici !

À suivre…

Ce matin, les travaux de rénovation du plateau sportif du Rallye Drouot ont débuté.  Un reprofilage du fond de forme est prévu afin de garantir la régularité du terrain et l’évacuation des eaux de pluie, il s’en suivra la pose d’un nouveau revêtement synthétique. Sur le terrain attenant de foot (herbe) des nouvelles cages de buts seront installées.

Parallèlement, suite à l’incendie d’origine électrique du 13 février au premier étage du foyer Don Bosco, des ouvriers ont installé des nouveaux cadres et de nouvelles fenêtres et cela dans l'attente de travaux de réhabilitation plus conséquents.   

Quelques photos d’un après-midi d’automne dans le quartier Drouot. Pour les agrandir, cliquez dessus :

Pour rien au monde ils n’auraient loupé l’épouvantable, l’insoutenable, l'abominable soirée d’Halloween…

C'est grimés, déguisés, transformés en monstres effroyables, Ghostface (le tueur dans Scream), en squelette, en Dracula en citrouille sanguinolente ou bien encore en diable et diablesse… qu’une trentaine de jeunes habitants ont hanté, terrorisé le quartier Drouot en sonnant chez les pauvres gens apeurés aux cris de : « Des bonbons, on veut des bonbons ! »