L’Espace Drouot sous la mousse… Fête d'automne monotone

Ne dit-on pas que chaque instant a sa musique ?  Les haut-parleurs hurlent une chanson en boucle (5 fois dans la soirée) qui correspond bien à la réalité DJ Hamida – Déconnectés : « Ne m'appelle pas chui pas laaa la la laaa la la la la… » Il parraît que c'est la mélodie préférée des monitrices... On a la culture que l'on peut !   

Une fête d’automne  de 18h à 20h30 au rez-de-jardin du Don Bosco ? On n’a beau chercher à suivre le son de cette entêtante et barbante musique… Il n'y a rien qui s'apparente à une fête automnale… Pourtant les moyens ont été mis : Une structure gonflable pour la glisse (en panne), une machine cracheuse de mousse (il faut bien faire tourner le commerce du copain du pays de Montbéliard)  et sans oublier le légendaire stand merguez, des tables (sans nappes) et des bancs qui restent désespérément vides… C'est apparemment cela la fête d'automne au Drouot !  

Première observation, il apparaît que  tous les partenaires du quartier Drouot, ont décliné (à juste raison) leur participation à cette nouvelle sauterie organisée en catimini  par l’Espace Drouot.

Les grands absents sont une nouvelle fois les habitants qui n'ont pas été sollicités pour amener un supplément d’âme à cette fête, cela aurait certainement  casser la  monotonie ambiante. Le choix a été fait de faire venir un entrepreneur privé qui propose une animation clef en main. On peut imaginer le coût de cette prestation… L’imagination, la créativité sont manifestement  aux abonnés absents. Suffit-il de mettre la musique à fond pour contenter les habitants ? Y a-t-il vraiment besoin de la présence de monitrices pour cela ?

Beaucoup de mousse pour un résultat très décevant ! Les familles du quartier et les jeunes ont surtout brillé par leur absence ! Ils ont certainement préféré se rendre à une vraie fête d’automne pour y manger des noix et exprimer leurs talents… Bilan : 27 adultes et 33 enfants en bas âges (plutôt désabusés).

Vivement le changement !