Comme l’exige la coutume du dimanche, on va mettre les petits plats dans les grands et à cette occasion, découvrir avec un incommensurable plaisir la nouvelle recette « La corneille du Drouot », très facile et rapide à préparer et en plus très économique, proposée par notre gigantesque et formidable chef 4 étoiles.

Trouvez une corneille de 500g env. et de préférence déjà morte en état de décomposition très avancée ayant marinée sur l’herbe au moins 2 petites semaines sur un lieu de passage par excellence bien visible et fréquenté par des écoliers (ex : rue de Provence).  

Ingrédients : - 1 corneille (ayant bien marinée au grand air)  - 3 oignons  - 4 gousses d’ail - 15 g de sel - 15 g de poivre - 20 cl d'huile d'olive - 120 cl de vin blanc sec (ou eau).

Faire chauffer l'huile dans une marmite et y jeter l'oignon et l’ail émincés (si vous n’avez pas le temps, vous pouvez les jeter sans les éplucher). Badigeonnez la corneille (non plumée) d'huile au pinceau, jetez-la vulgairement dans la marmite, mettez-y du sel et du poivre. Faite-là revenir des deux côtés. Versez 120 cl de vin ou d'eau dans la marmite où se trouvent toujours l’oignon et l’ail, mélangez bien en grattant le fond de la marmite à la spatule ou avec les pattes de la corneille. Laissez cuire 40 bonnes minutes. Pour accompagner cette excellente volaille du terroir, vous pouvez ouvrir une boite de 1kg de petits pois.  

Le repas est prêt !!! Invitez vos meilleurs ennemis en leur faisant croire à un bon civet de canard que vous prendrez bien soin de ne pas goûter et souhaitez-leur un bon appétit et une bonne digestion…  

Rien ne se perd - Avec le bec de la corneille, vous pourrez fabriquer en famille le dimanche après-midi, une pince à papier originale que vous aurez le plaisir de coller sur votre frigo pour épater vos amis et avec les plumes naturelles de belles flèches ou des décorations diverses… 

Le temps s’y prête bien… Il y a des moments où l’on se pose des questions qui peuvent paraître stupides et qui n’ont à priori rien d’existentielle mais à bien y réfléchir, elles ne sont pas si bêtes que ça !

Chacun a déjà regardé ou touché sans même y prêter attention les arrêts de volets notamment sur les façades dans l’Ancien Drouot qui représente un buste de femme comme une Marianne avec un chapeau rond. Connaissez-vous le nom exact de ce système dont la fonction (contrairement à d’autres) n’est plus à prouver ? Il s’agit d’un  « arrêt tête de bergère ». Désormais, vous ne les regarderez plus jamais du même œil ou pour ceux qui ont la chance d’en avoir, ne les toucherez plus de la même manière... C'est ce qui s'appelle joindre l'utile à l'agréable.

Pour en savoir d’avantage, cliquez sur le lien ci-dessous :

Arrêt tête de bergère  

Le « Festival Slammekueche » fera ce Dimanche après-midi une halte sur la place du Dr Hauger (affichette ci-contre). La question qui se pose légitimement est celle-ci : en quel honneur ? Il nous semble qu'aucun habitant de Drouot-Barbanègre n’a quoi que ce soit à voir avec l’association organisatrice « Oz'arts citoyens » qui d’ailleurs avait reçu une ferme fin de non-recevoir lors d’une réunion de la politique de la Ville au mois de novembre dernier - époque où il y avait encore une commission politique de la Ville au Drouot et des habitants qui y participaient -. Pourtant le financement de ce festival, se fait avec l’argent public dédié normalement au quartier Drouot. Par conséquent la moindre des choses eut été que cette animation implique au minimum quelques habitants, ce qui n’est une nouvelles fois pas le cas. 

Le « Festival Slammekueche » a été manifestement monté à l’arrache en dehors de toutes les règles élémentaires qui régissent l'organisation d’une manifestation et cela notamment en matière de participation réelle des habitants et du respect de la démocratie de proximité. Cet artifice est simplement importé et imposé dans le quartier Drouot et cela dans quel objectif ?  Pour flatter quelle politique et surtout pour quelle raison ? Il s'agit à nouveau d'un joli trompe-l'œil pour que certains puissent dire : « on l'a fait » mais qui ne répond en rien aux demandes, ni aux attentes des habitants du quartier Drouot-Barbanègre. Face à ce constant bricolage avec ses subterfuges, il y a vraiment de quoi désespérer. Cela ne fait que tristement démontrer, encore une fois, l'incapacité politique de créer une véritable dynamique avec les habitants dans le quartier Drouot-Barbanègre et la profonde perte de confiance/rupture que ça exprime; c'est vraiment malheureux mais c'est hélas une évidence. Les prochaines élections (présidentielle, législative) seront très certainement un sacré révélateur de cet échec municipal ici et plus largement à Mulhouse. 

C’est bien beau d’apposer en frontispice sur les affichettes le fameux slogan « Drouot Barbanègre ça bouge !! » encore faut-il que ce soit réel et  surtout avec et pour les habitants... Cela dit, dimanche si vous n'avez "rien à faire" ou même "ne rien en avoir à faire", il y a le « Festival Slammekueche » offert par la Ville dans le quartier Drouot. Profitez-en cela ne dure que quelques heures,  car après le carosse se transformera à nouveau en citrouille.    

Un petit tour dans la cage d’escalier du 26 rue de l’Ill où se déroule depuis lundi un chantier éducatif d’insertion (rémunéré) organisé par l’APSM, Mulhouse Habitat et Inter-Job. 8 jeunes habitants du quartier se relayent matin et après-midi pour repeindre  de haut en bas et sur 4 étages  les parties communes. Le cœur et la bonne humeur sont visiblement à l’ouvrage,  le gris clair et le blanc recouvrent petit à petit les murs, les armoires techniques et des graffitis. 3 éducs de l’APSM et un peintre professionnel encadrent la petite équipe qui s’applique et qui a aussi besoin d’être rassurée : «  Comment ça fait ? C’est bien ? Ça change ?... » Le chantier prendra fin vendredi après-midi et aura peut-être au passage suscité des vocations professionnelles, mais surtout, il aura démontré que ces jeunes avec un peu de confiance sont capables de s'investir pour leur quartier. Vivement d'autres chantiers...   

Aujourd’hui, c’est l’Aïd el-Kébir ! Cette grande fête est un moment de partage de solidarité, de générosité et surtout d’espoir pour chacune et chacun.

Bonne fête à toutes les musulmanes et à tous les musulmans.  

Tenter de mettre en valeur de façon visuelle la façade du foyer Don Bosco (maison de projets ?) dont l’étage est toujours fermé suite à l’incendie d’origine électrique survenu, le 13 février dernier, c’est la réflexion qui a eu lieu en ce début d’après-midi entre la chef de projet de la politique de la Ville du quartier Drouot-Barbanègre et une artiste.  Dommage que les habitants ne soient une nouvelle fois pas consultés et associés en amont et cela pour faire part de leurs idées… C’est d’ailleurs cette méthode, cette façon de faire en lieu et place des habitants qui est critiquée et qui mène à l’échec… Il faut arrêter la politique de façade, la poudre aux yeux et travailler le fond, l'utilité et l'efficacité en étroite collaboration avec les habitants et cela quelque soit le projet...  

De qui se moque-t-on ? Concernant les deux ateliers du centre de ressources  qui se sont déroulés les après-midi du 24 au 27 août, Il n’y avait pas un seul habitant du quartier Drouot-Barbanègre qui a participé à ces ateliers mais uniquement des enfants issus d’autres quartiers (St Thérèse, Rebberg). Réflexion faite à l'adjoint au maire référent du quartier Drouot-Barbanègre lors de la restitution des créations courant de l’après-midi du samedi 27 août : « Comment se fait-il qu’il n’y est aucun habitant du quartier Drouot-Barbanègre qui a participé à ces ateliers artistiques ? » La réponse de ce dernier avec un large sourire : « Cela s’appelle l’ouverture, ouvrir le quartier vers l’extérieur. Le quartier Drouot, doit devenir un espace d’expérimentation. » Une sacrée doctrine qui nous l’admettrons laisse plutôt songeur… Tant qu'on y est, on peut aussi transformer le quartier en zoo humain et y organiser avec l’office de tourisme mulhousien des circuits pour des élites en quêtent de sensations fortes… Cela contribuerait aussi certainement à animer le quartier Drouot… L'ouverture, c'est la volonté de la rencontre, de l'échange mais pas un entre soi tel que celui de cette fin du mois d'août... Cependant, bravo aux enfants pour leurs belles créations, aux parents et aux artistes qui sont venus, ils n'y sont absolument pour rien dans ce regrettable méli-mélo.

Pour lire l’article paru dans les DNA de dimanche, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous : 

Article DNA "Des enfants inventifs"

Depuis plus d’un an dans les sous-sols des cages d’escalier de la rue de Sausheim des centaines de mètres de câbles de fibres optiques traînent, ils sont normalement censés permettre l’accès au très haut débit à Internet. Force est de constater que la rapidité est loin d’être la même pour tous… 

Vendredi matin devant le foyer Don Bosco désespérément fermé depuis des mois (rue de Sausheim), une dizaine de militants du parti communiste (PCF) se sont activer pour vendre des tomates, des nectarines et des reines-claudes, des produits de qualité sans pesticides en direct du producteur à prix défiant toute concurrence. Pendant que d’autres militants s’occupaient de faire remplir le questionnaire de la grande consultation citoyenne qu’anime le PCF depuis mai et ce jusqu’à l’automne. Une belle réussite et cela au vu du nombre d’habitants du quartier Drouot qui sont venus se ravitailler devant la fourgonnette verte du PCF. Une initiative originale bien accueillie et encouragée notamment par les nombreuses femmes du quartier heureuses de participer à un acte de solidarité réciproque.  Quelques phrases entendues durant les deux heures de vente dans le quartier Drouot : « C’est bien ce que vous faites ». Une  autre jeune femme : « Quand c’est que vous revenez ? » ou encore : « On peut vous trouvez où ? » Une mère de famille : « Est-ce que vous avez des pommes et des pommes de terre ? »… Une action qui sort de l’ordinaire et plutôt sympa.  

Pour lire l’article paru dans L’Alsace d'aujourd'hui, cliquez sur le lien ci-dessous :

Article L'Alsace : "Tout le monde a droit à du bon !"