C’est la rentrée scolaire ! Fini les grasses matinées et les interminables journées à lézarder avec des rêves plein la tête : d'aventures, d'évasions, de cabanes dans les arbres et de cerfs-volants sur la plage… Place aux cahiers blafards, aux ennuyeux livres, aux longues récitations à apprendre par cœur et à la sonnette stridente qui annonce impitoyablement la fin de la récré... C’est le premier pas qui compte, le reste n’est qu’habitude…

Ce matin devant l’école, certains parents sont plus inquiets, plus stressés que leurs rejetons… Au loin quelques douloureux pleurs résonnent… "Te voilà dans la cour des grands mon petit !" Pour immortaliser ce glorieux moment, il ne manque plus que le célèbre photographe "Robert Doisneau". Il faut le reconnaître, l’école primaire du quartier Drouot est majestueuse, elle ressemble à un château anglais avec ses briques rouges à la toulousaine… D’autres parents sont visiblement plus tracassés pour pouvoir inscrire leurs minots dans cet établissement scolaire de prestige.

 Bonne rentrée à tous… Vivement les prochaines vacances !   

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Ce matin dans le quartier Drouot devant le Foyer Don Bosco, qui sera bientôt à nouveau ouvert (maison de projets), il régnait une ambiance plutôt inhabituelle et sympathique digne d’un petit marché provençal. Des militant(e)s de la fédération haut-rhinoise du Parti communiste, ont installé sous une tonnelle bordée de drapeaux rouges, un petit étalage de fruits et légumes : courgette, poivron, tomate, raisin muscat et cela dans le cadre d’une vente solidaire au prix juste pour les producteurs-paysans et les clients. Le bilan de cette matinée est positif, des bonnes ventes et de nombreux échanges avec des habitants, visiblement ravis de cette initiative solidaire.

Rendez-vous à l'année prochaine... 

 Aïd Mabrouk à tous...

Petite discussion :

La religion de l’Islam est aussi présente dans le quartier Drouot et elle mérite le même respect, la même considération que les autres religions. La laïcité, ne doit pas être à géométrie variable ou instrumentaliser contre l’Islam, ni devenir ou être perçue comme une forme de croisade contre les musulmans, elle doit s’appliquer à tous et sans aucune distinction. La foi religieuse relève du domaine privé et doit le rester.    

Non, l’islam ne rime pas avec terrorisme, l’histoire en témoigne d’elle-même, il serait alors opportun d’en dire autant des autres religions. Pour certains, tirer à boulets rouges sur cette religion est devenu un sport quotidien, une raison d’être et cela le plus souvent, simplement par méconnaissance, pour alimenter des amalgames, par haine, par peur, ou encore plus stupidement et globalement par racisme.    

Puissions-nous espérer, que le savoir vivre ensemble prenne enfin le dessus et que les ségrégations ordinaires disparaissent pour laisser place à l’humanisme... Agissons à l'unisson dans ce sens.     

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L’association caritative, Caritas Espace d’accueil du Drouot ayant son siège au 1 rue de Bretagne dans le quartier Drouot, veut désormais d’avantage s’ouvrir sur le secteur en menant des actions charitables de proximité plus visibles et de façon plus fréquentes. Forte d’environ 160 bénévoles issus des quatre coins de Mulhouse et de sa périphérie, parmi lesquels une toute petite pincée vient du quartier Drouot-Barbanègre, cette structure aussi connue sous le nom Secours catholique, veut dorénavant œuvrer pour construire d’avantage de lien social pour le bien-être, le mieux-vivre des habitants dans le quartier et cela sans la moindre volonté d’évangélisation des habitants, et dans un esprit résolument ouvert en refusant toute forme de sectarisme, de stigmatisation, ou bien encore d'instrumentalisation.  

À l’exemple d’aujourd’hui, en prévision de la rentrée scolaire, l’association Caritas a proposé de 10h à 16h dans ses locaux une bourse aux vêtements destinée aux enfants et qui a visiblement été prise d’assaut, en particulier par quelques mères de famille du Drouot et de Mulhouse et ses environs. Une des bénévole explique : « Toute l’année des donateurs nous ramènent des habits et d’autres affaires et nous avons voulu en faire profiter plus largement les habitants et tous particulièrement les enfants en situation de fragilité sociale. Il y a même quelques affaires scolaire ».

Cette action a permis à des parents d’acheter des vêtements pour leurs enfants, à des prix vraiment symboliques ne dépassant pas 1€ ou 2€. L’argent récolté de cette vente permettra d’acheter des produits plus spécifiques pour l’épicerie sociale et solidaire, gérée par cette association et cela plus précisément pour les bébés, qui sont eux aussi victimes de ce contexte socio-économique particulièrement dégradé et excluant.  

Face à la réussite de cette journée avec son défilé ininterrompu d'acheteurs et de bénéficiaires, et cela avant même l’ouverture officielle de la salle de vente, la petite équipe de bénévoles mobilisée avec une salariée avaient de quoi afficher un beau sourire ensoleillé.   

L’association Caritas a démontrer que la charité bien ordonnée commence au pied de chez soi, elle va continuer à développer des actions pour marquer une présence plus dynamique dans le quartier. D’autres rendez-vous sont d’ores et déjà programmés et notamment, le 17 septembre avec un marché aux puces et la poursuite de ses activités habituelles.   

Pour en savoir d’avantage sur l’association Caritas, rendez-vous ici

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Eh oui, la nature a horreur du vide ! Après une période d’observation et de nombreux échanges avec des habitants, il faut s’apercevoir que pas moins de 6 associations à caractère religieux (protestantes et catholiques) se télescopent dans le quartier Drouot. Chacune d’entre elles redouble d’artifices et s’enveloppe dans un espèce de catéchisme confus pour essayer de faire croire au commun des mortels, qu'elles sont hyper efficaces et plébiscitées par les habitants, qu'elles sont aussi à la tête d’un abondant troupeau de brebis égarées  "made in Drouot"…

Dans ce méli-mélo théologique, il est loisible de s’interroger : « Quel est l’impact réel de ces organisations spirituelles ? De quelle manière sont présentes la Ville et l’État ? »  Autre question : « Qu’elles sont les véritables intérêts et motivations de ces organismes et qu’est-ce qui justifie que le quartier Drouot concentre autant d’officines religieuses dans un périmètre aussi restreint ? » 

Chiffres et photos à l’appui, pour des raisons qui leur sont propres, force est de constater que les habitants dans leur majorité refusent de se résigner et d’aller vers ces structures, ils préfèrent s’ennuyer, souffrir, ou s’adonner à d’autres activités. À vue d’œil et jour après jour, le lien social se distend dans le quartier, cela se traduit, entre autres, par une forme de repli, un ostensible refus de participation à des projets, une suspicion qui génère une sorte de défiance... Certainement une peur légitime de l'embrigadement...

La sacro-sainte laïcité, ne doit pas être à géométrie variable, elle doit s’appliquer à tous et sans distinction. Il ne s’agit pas d’une lutte contre les religions, qui au demeurant font ce qu’elles veulent dans leurs domaines respectifs (avec des limites), mais surtout d’une vigilance bienveillante et respectueuse pour éviter que ces dernières ne commettent un péché d'orgueil. Pour échapper à toute dérive mystique et sortir des dogmes et des cultes, la Ville et l’État, doivent réaffirmer avec efficacité une présence socioculturelle et économique qui soit délivrée de toute emprise à caractère religieux dans le quartier et cela pour que les habitants ne se sentent pas abandonnés et puissent s'épanouir librement au Drouot.