Vous connaissez certainement le « Gambadou » de Patrick Sébastien, et bien dans le quartier Drouot-Barbanègre nous avons le « DrouBAdou ». La chorégraphie est un peu différente  parce qu’il faut lever les genoux et sauter comme des fous en lisant le « DrouBAdou ».

Et oui, le journal des habitants du Drouot-Barbanègre pour la période estivale est dans toutes les boîtes aux lettres du quartier.  

Dansez maintenant !!!   

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Certains d’entre vous connaissent le slogan légèrement schizophrénique « Crédit Mutuel, La banque à qui parler »... C’est désormais officiel, l’agence du Crédit Mutuel Drouot va fermer ses portes, seul un service minimum sera assuré sur rendez-vous et les retraits se feront uniquement au DAB (distributeur de billets). Les frais de tenue de compte qui n'ont eu de cesse d’augmenter ses dernières années baisseront-ils pour autant ? Cette fermeture vient compléter la longue liste des commerces déjà fermés au Drouot.

Par ailleurs très prochainement le bureau de Poste Drouot situé rue de Saint-Louis va définitivement fermer, un relais de Poste qui fonctionnera quelques heures par semaine devrait voir le jour dans la Maison de projets au 67 rue de Sausheim et cela après d'âpres négociations, menées par la mairie avec la Poste. 

Et pendant ce temps-là dans le quartier Drouot, les associations religieuses se bousculent pour tenter d’évangéliser les pauvres brebis égarées que nous sommes… Comme l'a si joliment écrit le Marquis de Sade : « Quand le plus fort voulut enchaîner le plus faible, il lui persuada qu’un dieu sanctifiait les fers dont il l’accablait, et celui-ci abruti par sa misère crut indifféremment ce que l’autre voulut ».

Bon, un peu de douceur dans ce chambard, il est l’heure de regarder la série télévisée « La Petite Maison dans la prairie » et sa célèbre famille amish incarnée par les Ingalls ! Il y a aussi possibilité de suivre l'arrivée de Neymar au PSG. 

Sinon, vous pouvez toujours vous consoler en fredonnant la belle chanson de Léo Ferré « Avec le temps ». 

"La photographie est une sorte de lecture symbolique, qui vous invite à faire un plongeon plus profond au cœur du sens." - Ethan LEVITAS 

En ce début de soirée estivale sur la trentaine de participant(e)s au projet "Regards croisés sur le Drouot", une quinzaine d’habitant(e)s du quartier Drouot, des représentants de structures : Conseil participatif Drouot-Barbanègre, 3ADB, Caritas, APSM se sont retrouvés dans la grande salle à l’arrière du foyer Don Bosco (maison de projets) pour découvrir les photos qu’ils ont prises avec des appareils photos jetables. Étaient aussi présents pour aider les habitants à concrétiser ce projet dans les meilleurs conditions possibles : Olivier Chapelle journaliste et fondateur du collectif "Rézolution", Isabelle Glorifet journaliste qui s’occupe notamment au journal l’Alsace de la page "Les mains nues ", Eddie Protun photographe, Cécile Sornin adjointe à la démocratie, Barbara Bellier service participation citoyenne et Florian Riegert chargé de mission démocratie créative.

Un moment humainement et culturellement sympathique qui a permis de sélectionner dans la bonne humeur et la convivialité parmi plus de 300 photos prisent par des habitant(e)s du Drouot celles qui figureront dans l’exposition pour l’inauguration de la Maison de projets à la mi-septembre 2017 et celles qui décoreront des cages d’escalier d'immeubles du quartier.

Les photos sont une vue d’ensemble, un panorama coloré du quartier Drouot qui s’apparente à de la street photography (photographie de rue) mais pas seulement… Certaines photos dévoilent des instants, des endroits, des certitudes, des hésitations, de l'espoir et même de la poésie... Et surtout permet de mettre en avant les capacités artistiques des habitants quand la confiance et les moyens sont donnés.  

Ce n'est pas si simple de prendre des photos avec un appareil photo jetable car les fonctionnalités sont assez rudimentaires et pourtant le résultat est assez bluffant... 

Stop ! Point trop n'en faut écrire et cela pour garder l’effet de surprise…

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Pour lire l’article paru dans le journal L’Alsace sur Scènes de rue et Jeudis du parc, rendez-vous ici 

Le Jeudi du parc, s’est exceptionnellement déroulé hier en même temps que Scènes de rue, mercredi rue de la Navigation (portion piétonne) et cela en raison des animations d’aujourd’hui autour du Nouveau Bassin pour le 14 juillet. Le cinéma plein air, c’est donc invité dans le quartier Drouot avec la projection à la tombée de la nuit sur écran géant d’un excellent film de Jacques Tati « Mon oncle ». Le speech : «  Monsieur Arpel, riche industriel et fier de sa maison futuriste et aseptisée, bardée de gadgets technologiques à l'utilité improbable, veut éviter que son beau-frère, M. Hulot, personnage rêveur et bohème, n'influence son fils. Il va essayer de lui confier un emploi dans son usine afin de l'éloigner. »

Un véritable chef-d’œuvre du cinéma français qui nous plonge dans l’insouciance et la nostalgie d’une époque résolument révolue, l'après-guerre et les 30 glorieuses... images agrémentées d'une illustration sonore  entêtante qui accompagne joyeusement et subtilement les scènes de ce film emblématique. 

En raison des conditions météorologiques incertaines, le public était plutôt clairsemé, une nouvelle fois les habitants du quartier ont brillé par leur absence, un peu plus loin quelques autres estivants profitaient timidement des quatre food trucks (camions restaurants) pour se restaurer. 

Une soirée d’été somme toute très agréable. Pour une première édition des Jeudis du parc dans le quartier, c'était sympa. Gageons que l’an prochain il y aura plus d’habitants du secteur.   

Scènes de rue (festival des arts de la rue) est revenu pour lancer sa 21^ème édition ce mercredi en début de soirée rue de la Navigation (portion piétonne) avec le spectacle « Contact » de la Compagnie du Deuxième : « Le départ en retraite d'une femme émue, une nuit à Djerba offerte par ses collègues, une fichue panne de voiture et l'intervention d’AutoFissa, premier garage low cost de France ! » Notre voyageuse un brin frivole démarre bien sa retraite… enfin si sa voiture veut bien démarrer et c’est là que les choses se gâtent avec l’arrivée de deux garagistes plutôt déjantés… Ça pétarde sec et dans tous les sens, capot qui vol, une fumée dense qui s'échappe de l'habitacle, valise qui explose, bras arraché (sans douleur), voiture noyée de l’intérieure... Les péripéties s’accumulent les unes derrières les autres et cela sous le rire même pas gêné des spectateurs venus un peu moins nombreux que l’an dernier en raison de la météo capricieuse. Un spectacle de rue (dans la cour de l'école primaire St Exupéry) terriblement burlesque d'une durée de une heure et avec lequel on n'a pas eu le temps de s'ennuyer. Il est un peu dommage que les habitants du quartier Drouot pouvaient se compter sur les doigts d’une main.

Contrairement à l’an dernier où la canicule était de la partie et où il n’était pas possible d’étancher sa soif et grignoter un petit quelque chose, cette année pas moins de 4 food trucks (camions restaurants) à la queuleuleu étaient stationnés au bord du canal.

Comme l'an passé, il faudra constater l’absence de communication dans le quartier Drouot-Barbanègre, aucun tract dans les boîtes aux lettres, pas d'affiche dans les cages d'escalier pour annoncer cette réjouissante soirée dans un cadre bucolique aux airs de vacances au bord de l'eau. Sûr et certain que ce désopilant spectacle aurait fait le bonheur de nombreux habitants. 

La soirée s’est poursuivie avec la projection d'un film sur écran géant « Mon oncle » de Jacques Tati (prochain message).

Pour connaître le programme de Scènes de rue du 12 au 16 juillet à Mulhouse, rendez-vous ici

Petit rappel historique : Il y a 21 ans sur l'initiative de Dalila Messara et Philippe Schweyer anciennement responsables du service culturel de la Ville le festival Scènes de rue est né à Mulhouse.