Hassan AÏNI est décédé ce matin. 

C'est souvent le moment le plus dur pour écrire, même trois ou quatre simples phrases, alors que la douleur de la perte est bien présente. Hassan Aïni était une authentique figure du quartier Drouot pour lequel il s’était battu avec tout son cœur et une belle énergie positive. Pour chacune et chacun d’entre nous, il avait toujours un regard bienfaisant, une parole bienveillante. Il était sincèrement investi avec une grande générosité et cela des années durant dans le milieu associatif avec l'AVED (Association Vivre Ensemble Drouot) pour favoriser le mieux vivre dans le quartier.

Sincères condoléances à sa famille et ses proches pour la perte incommensurable d’un homme exceptionnel Dans ces moments-là les mots sont superflus... Nous sommes avec notre esprit et notre âme avec ceux qui ont eu le privilège de connaître Hassan Aïni... C'est un ami, un véritable sage qui nous quitte ! 

C’est "la nuit du destin" pour les hommes et les femmes de confession musulmane, nuit qui correspond à un grand moment de spiritualité et de recueillement. Dans la salle polyvalente du foyer Adoma transformée pour la période du ramadan en salle de prière de nombreux habitants de confession musulmane sont venus pour célébrer cette belle nuit du destin. À cette occasion, un délicieux repas a été partagé. Le ramadan prendra fin samedi 24 ou dimanche 25 juin.

Pour en savoir d’avantage sur "la nuit du destin", rendez-vous ici  

L’Aïd el-Fitr, est la fête musulmane marquant la rupture du jeûne du mois de ramadan, à cette occasion très tôt ce matin la salle de prière (salle polyvalente du foyer Adoma) était bondée. Des femmes, des enfants et des hommes de confession musulmane du quartier Drouot et de ses environs se sont retrouvés pour la prière de l’Aïd.

Pour en savoir d’avantage sur l’Aïd el-Fitr, rendez-vous ici

Bonne fête à toute la communauté musulmane. 

Vous connaissez certainement le « Gambadou » de Patrick Sébastien, et bien dans le quartier Drouot-Barbanègre nous avons le « DrouBAdou ». La chorégraphie est un peu différente  parce qu’il faut lever les genoux et sauter comme des fous en lisant le « DrouBAdou ».

Et oui, le journal des habitants du Drouot-Barbanègre pour la période estivale est dans toutes les boîtes aux lettres du quartier.  

Dansez maintenant !!!   

Les ragondins, il n'y a pas de demi-mesure; certains les détestent et trouvent une litanie de reproches contre eux, et d’autres les aiment et admirent leur dextérité. Moins qu’à une certaine époque, vous pouvez encore en observer, en croiser, un ou deux, en flânant le long des berges verdoyantes qui bordent le canal de jonction, qui passe rue de la Navigation dans le quartier Drouot.   

 Aïd Mabrouk à tous...

Petite discussion :

La religion de l’Islam est aussi présente dans le quartier Drouot et elle mérite le même respect, la même considération que les autres religions. La laïcité, ne doit pas être à géométrie variable ou instrumentaliser contre l’Islam, ni devenir ou être perçue comme une forme de croisade contre les musulmans, elle doit s’appliquer à tous et sans aucune distinction. La foi religieuse relève du domaine privé et doit le rester.    

Non, l’islam ne rime pas avec terrorisme, l’histoire en témoigne d’elle-même, il serait alors opportun d’en dire autant des autres religions. Pour certains, tirer à boulets rouges sur cette religion est devenu un sport quotidien, une raison d’être et cela le plus souvent, simplement par méconnaissance, pour alimenter des amalgames, par haine, par peur, ou encore plus stupidement et globalement par racisme.    

Puissions-nous espérer, que le savoir vivre ensemble prenne enfin le dessus et que les ségrégations ordinaires disparaissent pour laisser place à l’humanisme... Agissons à l'unisson dans ce sens.     

Pour en savoir plus sur l’origine d'Aïd-el-Kébir, rendez-vous ici

Pour connaître l'histoire du petit mouton, rendez-vous ici

Pendant que les artistes mandatés par la Ville, cogitent et sagitent pour fignoler leur magnifique œuvre collective, le premier petit barbotage avant une mise à l’eau plus profonde du BoAt* aura lieu ce soir avec l’Apéro des entrepreneurs à 19h (67 rue de Sausheim 68100 Mulhouse foyer Don Bosco). Le thème de ce soir portera sur l’économie sociale et solidaire.

Chloé Gignet, chargée de mission de développement économique des quartiers prioritaires et coordinatrice des animations du BoAt, explique : « L’objectif est de mettre en relation avec des entrepreneurs des habitants qui souhaitent créer leur entreprise ». Pensez à avoir un peu de monnaie sur vous car les consommations sont payantes.

En raison de l'absence de com', l'info vous parvient peut-être un peu tardivement ici (pas d'info dans le quartier), mais sachez qu'il y a cet Apéro des entrepreneurs en début de soirée.   

Rassurez-vous, il y aura prochainement d’autres animations et activités dans ce lieu. C'est aux habitants de définir ce qu'ils souhaitent faire de cet endroit qui doit être une bonne adresse où la vie foisonne, utile à vivre et à rêver et où la laïcité est respectée.

Pour en savoir plus, rendez-vous ici

*Boat = Bateau, navire, canot, barque  

L’association caritative, Caritas Espace d’accueil du Drouot ayant son siège au 1 rue de Bretagne dans le quartier Drouot, veut désormais d’avantage s’ouvrir sur le secteur en menant des actions charitables de proximité plus visibles et de façon plus fréquentes. Forte d’environ 160 bénévoles issus des quatre coins de Mulhouse et de sa périphérie, parmi lesquels une toute petite pincée vient du quartier Drouot-Barbanègre, cette structure aussi connue sous le nom Secours catholique, veut dorénavant œuvrer pour construire d’avantage de lien social pour le bien-être, le mieux-vivre des habitants dans le quartier et cela sans la moindre volonté d’évangélisation des habitants, et dans un esprit résolument ouvert en refusant toute forme de sectarisme, de stigmatisation, ou bien encore d'instrumentalisation.  

À l’exemple d’aujourd’hui, en prévision de la rentrée scolaire, l’association Caritas a proposé de 10h à 16h dans ses locaux une bourse aux vêtements destinée aux enfants et qui a visiblement été prise d’assaut, en particulier par quelques mères de famille du Drouot et de Mulhouse et ses environs. Une des bénévole explique : « Toute l’année des donateurs nous ramènent des habits et d’autres affaires et nous avons voulu en faire profiter plus largement les habitants et tous particulièrement les enfants en situation de fragilité sociale. Il y a même quelques affaires scolaire ».

Cette action a permis à des parents d’acheter des vêtements pour leurs enfants, à des prix vraiment symboliques ne dépassant pas 1€ ou 2€. L’argent récolté de cette vente permettra d’acheter des produits plus spécifiques pour l’épicerie sociale et solidaire, gérée par cette association et cela plus précisément pour les bébés, qui sont eux aussi victimes de ce contexte socio-économique particulièrement dégradé et excluant.  

Face à la réussite de cette journée avec son défilé ininterrompu d'acheteurs et de bénéficiaires, et cela avant même l’ouverture officielle de la salle de vente, la petite équipe de bénévoles mobilisée avec une salariée avaient de quoi afficher un beau sourire ensoleillé.   

L’association Caritas a démontrer que la charité bien ordonnée commence au pied de chez soi, elle va continuer à développer des actions pour marquer une présence plus dynamique dans le quartier. D’autres rendez-vous sont d’ores et déjà programmés et notamment, le 17 septembre avec un marché aux puces et la poursuite de ses activités habituelles.   

Pour en savoir d’avantage sur l’association Caritas, rendez-vous ici

Le 13 février 2016 (il y a 572 jours), suite à un incendie d’origine électrique, l’étage du foyer Don Bosco partait en fumée. Fermé puis en travaux, un an et demi plus tard, la première animation a eue lieu ce jeudi à 19h dans des locaux métamorphosés et rénovés avec un "Apéro des entrepreneurs". Pour cette première initiative qui a donnée l’impression de tenir à l’écart les habitants, les dents grincent férocement et les commentaires sont plutôt acerbes dans le quartier.   

Pour une relance, l’animation de jeudi a peut-être été maladroite et a nourrit de l’incompréhension. C’est aussi vrai, il n’y eu aucun débat, ni consultation des habitants sur les orientations et sur le contenu de cette Maison de projets et de l’emploi, appelée joliment "BoAt" (Bosco Atelier). Les choses ne sont pas figées et doivent évoluer avec les propositions des habitants pour répondre concrètement aux attentes et aux besoins. La Maison de projets et de l'emploi, devra être un lieu innovant, audacieux, ouvert et qui sort des standards habituels. C'est déjà plutôt sympa et positif qu’il y est enfin un endroit au sein du quartier Drouot avec, il faut l'écrire encore, une superbe d'éco... Une alternative aux cages d'escalier et aux pieds des immeubles, qui espérons-le fonctionnera aussi en-dehors de heures de bureau. 

Le BoAt, n’est pour l’heure qu’un petit canot qui peut devenir un beau voilier qui naviguera en mer et sur l'océan des possibles... Il serait dommage que les habitants se privent de cette belle opportunité.

C’est fait, le BoAt, maison de projet du renouvellement urbain et de l’accompagnement vers l’emploi (Bosco Atelier), a été inauguré cet après-midi ! Il y en avait du monde et ce qui fait vraiment plaisir, de nombreux habitant(e)s du quartier Drouot (jeunes et plus âgés) étaient aussi présent(e)s à ce rendez-vous. Qu’attendre de mieux dans le cadre de cette journée exceptionnelle de « Mulhouse c’est vous  » et de l'inauguration de cet espace ? 

Le magnifique étendard multicolore du BoAt, réalisé par des artistes a été dévoilé en présence de Jean Rottner, maire de Mulhouse et de nombreux adjoints(es). Il y avait aussi, le sous-préfet de Mulhouse,  Jean-Noël Chavanne venu pour encourager ce démarrage. Il s’en est suivi les discours officiels de circonstance abondant tous dans un même sens, pour que ce lieu puisse devenir un endroit de référence pour les habitants du quartier et au-delà. A la fin des interventions, les convives ont pu se retrouver autour d'un verre de l'amitié.  

Il faut l’admettre, le paquet a été mis pour que l’étage de cette maison soit le plus accueillant possible. Les quatre artistes mandatés par la ville pour métamorphoser cet espace : Laurence Mellinger, Véronique Werner, Joan Spiess, Yves Carrey, ont vraiment assuré.

Tout au long de l’après-midi, Christophe Devillers (chargé de l’attractivité économique et de l’emploi  à  M2A) et Chloé Gignet, chargée de mission de développement économique des quartiers prioritaires et coordinatrice des animations du BoAt ont accueilli les visiteurs, lesquels se sont faits offrir un élégant morceau de carrelage avec le logo du BoAt tagué dessus et cela en raisonnance avec les créations artistiques présentes dans le lieu. Pendant ce temps-là, des représentants de l’association Sémaphore partenaire du BoAt, ont expliqué aux visiteurs quelles seront leurs missions et ont présenté le laboratoire numérique intergénérationnel et solidaire. Il faut agréablement constater que l’espace informatique a éveillé beaucoup de curiosité avec ses imprimantes 3D et ses rutilants PC.

L’Association de Prévention Spécialisée Mulhousienne (APSM) représentée par son chef de service et un éducateur ont été assaillis de questions par de nombreux jeunes du quartier sur "le pourquoi du comment" de ce lieu. Des jeunes se sont aussi essayés avec application au piano pour un résultat plutôt prometteur (le BoAt dispose d'un piano).

Un moment sympa…

La suite de l’après-midi dans un très prochain post avec l’expo photos « Regards croisés sur le Drouot », la soupe et la compote solidaires. 

Ça y est enfin ! Prévue de longue date, l’isolation des combles a débuté dans l’ancien Drouot. Mandaté par le bailleur social m2A Habitat, des ouvriers d’une entreprise spécialisée projettent à l’aide d’un tuyau connecté à une machine installée dans un camion stationné dans la rue de la laine de verre à souffler. La matière projetée à hauteur de 35 cm sur le sol des greniers ressemble à s'y méprendre à des flocons de neige. L’objectif étant de se mettre en conformité en limitant les déperditions de chaleur et surtout de réaliser des économies d’énergie permettant d’alléger les factures de chauffage des locataires.   

En matière d’animations dans le quartier, nous sommes face à une véritable non-réussite.

L’absence d’animations dans le quartier Drouot tout au long de l’année et particulièrement durant les périodes de vacances, notamment pour les ados et les jeunes majeurs, est un véritable échec qui traduit de façon visible la logique municipale dans ce domaine.  

Il faut observer que cette situation répétitive qui consiste à priver les habitants d'animations dans leur quartier depuis très/trop longtemps, interagit directement et douloureusement sur le délitement du lien social et encourage une forme de repli, tout en renforçant un profond sentiment d'abandon auprès de nombreux habitants et cela de façon plus flagrante chez les plus jeunes qui se sentent, à juste titre, des laissés-pour-compte. 

Ce contexte de privation d'activités de proximité de façon aussi durable, est perçu comme une violence institutionnelle sournoise qui féconde et favorise les conditions d’une défiance qui alimente un profond dégoût à l'égard du politique et disqualifie un peu plus les institutions.  

Le manque de volonté et d'anticipation en matière d'offres d'activités socioculturelles au Drouot, marque-t-il une forme d'incompétence notoire du service en charge de cette question à la mairie ?    

La logique veut que tant qu’il n’y a pas de voitures qui brulent, des violences urbaines, des feux de détresse, de la révolte, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Penser ainsi semble être une grosse erreur, un déni de réalité... Les apparences de calmes sont trompeuses, c’est comme le volcan, ça mijote en-dessous et un beau jour, ça explose.

De nombreux ados et jeunes majeurs n’ayant aucune alternative au temps libre, s’occupent comme ils le peuvent dans un contexte de désolation qu’on leur laisse et s’inscrivent malgré-eux dans d'autres activités pour surmonter l'ennui et cela avec les conséquences individuelles et collectives qui en résultent (il n'est point nécessaire d'en faire la liste).    

00h00 précise, les 500 palettes récupérées des semaines durant par des habitants du Nouveau Drouot et formant un bûcher de plus de 8 mètres, ont été allumées sur la petite placette de la rue de la Navigation. Environs 200 personnes (habitants, anciens habitants et habitués) du quartier Drouot ont assisté à ce traditionnel feu de palettes et cela  avec les cris de joie et un déluge de bonnes années... Sans oublier les salves de pétards, fusées, feux d'artifices et quelques mortiers... 

Centre socioculturel dans le quartier Drouot, ce n’est pas pour demain ! La régie personnalisée qui était censée voir le jour courant de l'année 2017 pour une gestion associative d’un Centre socioculturel éclaté sur plusieurs locaux dans le quartier a du plomb dans l’aile. En effet, aucune structure associative du quartier embauchant des salariés ne veut s’engager dans cette aventure pour le moins farfelue et se taper en plus l’élaboration d’un projet social pour un centre socioculturel et cela en se substituant aux habitants.

Effectivement, depuis le 1er trimestre 2017, la Ville a missionnée, Virginie Mudry pour travailler en tant que prestataire sur un projet de vie sociale pour le quartier Drouot-Barbanègre et il semblerait que la charrue a été mise avant les bœufs. Les associations ont été mise devant le fait accompli, elles ont reçu une liasse de dossiers avec un rétroplanning édictant l’ensemble de la marche à suivre pour mettre en place un centre socioculturel et cela jusqu'à l'embauche d'un directeur de CSC par la Ville ayant pour mission de dire aux associations ce qu'elles doivent faire... Un sans gêne considéré comme une belle immixtion dans la gestion des associations du quartier. En outre, aucun débat n'a eu lieu au préalable sur la méthodologie ou l'étude de propositions alternatives, qui sans doute auraient été plus adaptées à la réalité des habitants et aux besoins du terrain. 

Les associations et structures du quartier qui ont été sollicitées n’acceptent pas cette façon de faire qui remet aussi en cause leur indépendance. Résultat, le projet de centre socioculturel qui devait voir le jour au mois de décembre 2017 est en cale sèche depuis des mois… Sinon, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes au Drouot... Depuis, Virginie Mudry a disparu des écrans radars...

Pourquoi ne pas tenter un projet avec un Centre de création artistique et culturelle faisant intervenir des artistes plasticiens, musiciens, graffeurs, photographes, slameurs, rappeurs... pour faire des créations avec les habitants ?…  Cela pourrait être une bonne réponse. 

Le constat est imparable concernant le laboratoire numérique intergénérationnel et solidaire géré par l’association Sémaphore installé dans les locaux du BoAt au 67 rue de Sausheim (foyer Don Bosco).

Depuis l’inauguration du BoAt, le 7 octobre dernier pas un seul habitant du quartier n’a pu profiter de cet équipement informatique high-tech avec imprimante 3D.

Il faut reconnaitre que les tarifs pratiqués sont plutôt dissuasifs 15 € pour 2 heures d’initiation et 7 € pour les étudiants et demandeurs d’emploi. En sachant que les personnes doivent préalablement se rendre à Sémaphore au centre-ville pour réserver un créneau et régler par avance leur séance d’initiation.

Dans un souci de discrétion, bizarrement alors que l'on nous a vanté tous les mérites de cet espace multimédia dans le quartier Drouot, aucune information n'a été diffusée sur son accès payant ainsi que sur les modalités pour s'inscrire qui sont de véritables obstacles pour les habitants. Décidément, on arrête pas le progrès... 

L’association Sémaphore, ignore-elle le contexte socio-économique du quartier Drouot ? Il est urgent d’en tenir compte afin de permettre enfin aux habitants d'accéder à ce laboratoire numérique.

Bien que l’étage du 67 rue de Sausheim qui abrite le BoAt peine à trouver son utilité dans le quartier, il sera ouvert pour toute la durée des vacances, avec l’accès à ses services : espace de travail, informations emploi, création d’entreprise et montage de projets.

Le Laboratoire Numérique pour les initiations informatiques, photo, vidéo et impression 3D sera aussi accessible selon les conditions en vigueur (inscription préalable et règlement 7 € pour les étudiants et demandeurs d’emploi / 15 € tarif plein à Sémaphore - 9 rue du Moulin Mulhouse).

Le froid polaire et l'ennui aidant, hier après-midi une trentaine d’habitants jeunes et plus âgés se sont invités au BoAt (Bosco Atelier - 67 rue de Sausheim) pour manifester leur mécontentement sur le fonctionnement actuel de cette structure. Ce ne sont pas Chloé Gignet, chargée de développement économique des quartiers prioritaires, ni Matthieu Moïno, nouveau chef de projet Drouot-Barbanègre qui étaient visés par cette pacifique incursion dans les locaux, mais bien les orientations et les moyens inappropriés du BoAt.

Les médiateurs du quartier Drouot-Barbanègre et Brigitte Göllner, directrice générale des services Mulhouse-M2A sont venus, ce qui a permis d’engager un dialogue apaisé, cohérent et citoyen avec les habitants qui étaient présents. D'ores et déjà  pour pallier la faiblesse des moyens humains pour ce lieu, l’embauche d’un adulte-relais se fera dans les tous prochains jours.

En définitive et dans l’urgence, il a été décidé que le BoAt sera désormais fermé les après-midi durant les vacances de février et reprendra son fonctionnement normal à partir du lundi 12 mars. Les auteurs de cette décision précisent qu’il ne s’agit pas d’une sanction, mais d’une petite prise de recul nécessaire pour garantir une meilleure considération des attentes des habitants.  

Il est manifeste que le BoAt a été mis trop en avant et présenté comme étant la solution miracle aux mille vertus et cela au détriment des associations qui œuvrent dans le quartier. Sa volonté d'expansion et d'ouverture vers l'extérieur en oubliant le quartier a fini par nourrir un sentiment mêlé d'incompréhension et de déception chez de nombreux habitants. Il faut que le BoAt, recentre utilement et en premier lieu son action dans le quartier où il est implanté.  

Afin d'éviter la confusion, il serait peut-être judicieux de prendre contact avec l’Union départementale des centres sociaux et socioculturels du Haut-Rhin, pour co-construire un projet social avec les habitants et les structures du quartier qui tienne enfin la route.

Dans le cahier d'idées du BoAt, un habitant résume très bien la situation qui reflète ce que pense la majorité. Pour lire sa contribution, rendez-vous ici

À suivre...

Elles sont six femmes et ont créé un collectif "Les Bout’choux" pour autofinancer un projet de séjour à Paris avec leurs enfants. Elles sont rayonnantes et souriantes et dans le cadre de la journée internationale des femmes, elles ont organisé un repas spécialement pour les femmes et les enfants à partir de 10 ans.

Hier soir, il régnait une belle ambiance festive et conviviale avec DJ au gymnase de l'école Drouot, où pas moins de 72 femmes issues du quartier Drouot et d’autres secteurs de la ville ont répondu à cette sympathique et réjouissante invitation.

Une élégante initiative citoyenne qui mérite d’être soutenue et encouragée.

Elles sont six femmes, habitent le quartier Drouot, elles sont mères de famille et se sont rencontrées devant l’école primaire du quartier. Elles n'appartiennent à aucune association et elles ont créé un collectif portant le doux nom : « Les Bout’choux » et cela pour concrétiser un projet de séjour à Paris. Elles acceptent de collaborer avec toutes les structures du quartier "sans exclusive" pour garder leur indépendance et éviter la récupération.

Elles ont déjà organisé plusieurs repas dans le quartier et en particulier pour les salariés des associations du Drouot à prix symbolique pour se constituer une petite cagnotte pour leur projet de voyage.

Jeudi 8 mars, dans le cadre de la Journée internationale des femmes, elles organiseront un nouveau repas pour les femmes et les enfants à partir de 10 ans, au gymnase  de l'école Drouot - 2 rue Jules Ferry, 68100 Mulhouse (entrée côté canal) à 19h (voir affichette ci-contre).

Dans l’une de ses chansons, Patrick Juvet s’interrogeait désespérément pour savoir « Où sont les femmes ? »... Maintenant, il a la réponse, elles sont au Drouot !

Votre présence sera la bienvenue et un bon soutien à ce beau projet.  

Encore une fois, il est nécessaire de saluer l'investissement sincère, parfois dans des conditions, il faut bien le reconnaître difficiles, de Chloé Gignet, chargée de développement économique des quartiers prioritaires et Matthieu Moïno, nouveau chef de projet Drouot-Barbanègre. La rencontre improvisée de mardi après-midi avec une trentaine d'habitants, jeunes et plus âgés (voir post précédent) avec les médiateurs du quartier Drouot-Barbanègre et Brigitte Göllner, directrice générale des services Mulhouse-M2A, a été l’occasion pour des habitants de verbaliser des attentes, des besoins et d’échanger des points de vue. Une opportunité pour se parler et envisager des projets à court, moyen et/ou long terme avec l'aide/le soutien du BoAt. D’ailleurs, depuis cet échange de nombreux rendez-vous ont été pris pour travailler sur des projets concernent l’emploi ou pour développer des initiatives à caractères sociales dans le quartier.

Cette réorientation "utile" des activités du BoAt vers le quartier est salutaire et espérons-le durable avec les moyens en conséquences. Parallèlement, il est urgent que des réponses socioculturelles soient apportées, en concertation avec les habitants et les structures du quartier. 

Il faut aussi reconnaître quand les choses vont dans le bon sens. C'est plutôt une bonne nouvelle ! 

Le BoAt est ouvert les matins et rouvrira les après-midi dès le 12 mars. 

Hier après-midi, le rez-de-jardin du foyer Don Bosco a retrouvé son effervescence d’antan avec une animation spéciale pour les enfants. Le dynamique collectif de femmes du quartier les Bout’choux, s’est à nouveau joliment mobilisé avec le soutien de l’APSM, pour offrir quelques heures d’évasion et de rêve à environs une centaine de pitchouns issus du quartier Drouot, accompagnés de nombreuses mères de famille. Le terrain à l’arrière du foyer Don Bosco avait une engageante allure de parc d’attraction, d’île aux enfants et cela sous un ciel bleu bonbon.

Les activités ont rencontré un véritable succès : pêche aux canards, ping-pong, foot, jeux de société, maquillage, tatouages au henné... le tout dans la bonne humeur et les éclats de rires. À cette occasion, le collectif des femmes les Bout’choux a proposé des gâteaux (fait-maison) et des boissons à des prix symboliques pour le financement de leur projet de séjour culturel à Paris.

Vivement la prochaine fois…

Une vingtaine de membres de l’association 3ADB, se sont retrouvés la semaine dernière trois après-midi de suite pour s'adonner à des activités dans le cadre de Mulhouse Master Class.

Trois ateliers ont été organisés dans différents lieux :

Résidence Violette Schoen (mercredi) : A partir de matériel de récupération (capsules de café) confection de fleurs illustrant le printemps.

Racing Club (jeudi) : Compositions florales naturelles avec utilisation de pots en terre décorés sur le thème du printemps.

Caritas (vendredi) : A partir de fruits et légumes de saison réalisation de formes artistiques sur le thème du printemps et des animaux.

Bien que Mulhouse Master Class soit passé plutôt inaperçu dans le quartier Drouot, les membres de l’association du 3ADB ont saisi cette occasion pour se retrouver et réaliser de sympathiques créations.  

Hier après-midi dans le square Edmond Cahen, le service de prévention Drouot-Barbanègre (APSM) a mis en place un atelier créatif, permettant à des enfants de laisser libre cours à leur imagination en peignant sur des planchettes (format A4). Les nouvelles créations, seront fixées sur la fresque réalisée en 2016 et cela afin de compléter son cadre (fresque visible rue de Provence).   

Olivier Chapelle est un ami du quartier, un homme humble, humain et intellectuellement brillant, il accède au poste de rédacteur en chef de l'Alsace. Ce qui est formidable, il connaît le quartier Drouot comme sa poche et ne l'a jamais lâché à l’exemple du projet « Regards croisés sur le Drouot ».

Félicitation Olivier☺

Pour en savoir plus, rendez-vous ici

La fameuse banque à qui parler, fait encore parler d'elle !  Il y a un an jour pour jour, l’agence Crédit Mutuel Drouot avait fermé ses guichets, ne laissant à disposition plus que deux GAB (guichet automatique bancaire) et ne recevant les clients plus que sur rendez-vous.

Voilà maintenant trois semaines que les guichets automatiques de l’agence Crédit Mutuel Drouot ne sont plus fonctionnels. Les clients, les gérants du bureau de tabac et de la pharmacie du quartier, n’en n’ont même pas été avertis, mais simplement mis devant le fait accompli (un message sur une vitre de l'agence). L'incompréhension et la colère sont bien palpables dans le secteur.   

Désormais plus moyens de retirer au GAB ! Merci pour les clients de la banque, les habitants du quartier et des alentours et pour les deux commerces restants, qui depuis la fermeture des GAB du Crédit Mutuel sont bien embêtés. Les uns sont obligés d’aller en ville pour retirer de l’argent et pour les autres une baisse notoire de fréquentation. En matière de revitalisation et de soutien du commerce de proximité, on ne peut pas faire pire.

La logique qui guide le Crédit Mutuel, est-elle d’offrir un minimum de service pour se faire un maximum de profit ? Poser la question, c’est déjà un peu y répondre…

Le quartier Drouot a été retenu comme prioritaire, la question étant de savoir prioritaire en quoi ?

La moindre des choses de la part de cette banque, c’est de rouvrir les deux GAB.   

Affaire à suivre…