L’électricité et le gaz sont devenus de véritables produits de luxes ! A quand une réflexion sur les énergies alternatives : éolien, solaire, géothermie, hydraulique dans le quartier Drouot ?  Il faut constater que de plus en plus d’habitants rencontrent de réelles difficultés pour régler les factures d’énergies. Les fournisseurs se frottent les mains en rajoutant des pénalités aux personnes qui n’arrivent pas à régler en une seule mensualité la/les facture(s). Corrélativement, les logements sont très mal isolés, ce sont de véritables passoires thermiques et à cela il faut rajouter l’absence d’isolation phonique, vecteur de stress et de nombreux conflits de voisinage.

Parallèlement, depuis fin 2013, les locataires de l’ancien Drouot doivent s’acquitter mensuellement d’une redevance de 7 € passé à 5,50 € pour des paraboles installées sur les toits. En sachant qu’une majorité d’habitants n’en n’ont aucune utilité et cela parce qu’ils sont équipés d’une box internet ou d’un modem incluant le service télévision.

Les sommes mensuelles engrangées par le bailleur se calculent en milliers d’euros dans chaque quartier où les paraboles collectives ont été installées. Sur une année cela constitue un joli pactole pour le bailleur 66 € par foyer. D’un point de vue juridique cette décision qui oblige les locataires à régler un service parabolique ne repose sur rien de légale. Philippe Trimaille, l’ancien et regretté président de m2A Habitat par souci d'équité avait aussi plaidé pour que cette charge relative aux paraboles ne soit plus supportée par les locataires qui ne se servent pas de ce service.  

Une actualité en chasse une autre… Ce matin à la fraîche, pas de gilet jaune, aucun lycéen à l’horizon, mais un beau petit marché de Noël sur la place du Docteur Hauger dans le quartier Drouot.

Les associations : 3ADB, Amitiés Marhaba et Caritas, sont présentes pour proposer à la vente leurs belles créations sur le thème de Noël et cela à des prix vraiment symboliques.  

L’ambiance est joyeuse et fraternelle, pour se réchauffer, le stand de fruits et légumes Verger Muller, a offert le vin chaud aux bénévoles.

Le prochain marché de Noël aura lieu le 19 décembre, place du Dr Hauger de 9h à 11h30.

Aujourd’hui, le rendez-vous foot au gymnase de la caserne Drouot, organisé par la toute jeunes association Sportive – Culturelle et Sociale Drouot (ASCSD) avec l’appui de l’APSM a eu lieu de 14h à 21h.

Une quarantaine de jeunes du quartier Drouot, 6-13 ans (en turnover) ont répondu présent à cette invitation. Les mini-tournois de foot, se sont enchaînés de façon dynamique et dans la bonne humeur et cela avec les récompenses qui vont avec (ballons de foot, friandises…). Sans oublier, l'appétissant buffet à volonté préparé par des ados du quartier. 

Lors du débriefing, le président de l’association ASCSD, entouré de quelques membres de son staff et deux personnes de l'équipe de l'APSM, ainsi que des médiateurs du quartier Drouot, s'est dit plutôt satisfait de ce premier projet qui en appelle d’autres.

Un agréable moment ! 

Le collectif « Drouot la rénovation urbaine – Parlons-en ! » sollicite le blog pour diffuser le message ci-dessous :

« Les habitants du quartier Drouot, ainsi que d'anciens habitants dont la famille occupe encore les lieux se sont réunis dans le désarroi récemment pour former un collectif suite à la démolition programmée des bâtiments du quartier nouveau Drouot, afin de pouvoir peser sur les décisions qui les concernent dans le cadre du renouvellement urbain. 

" La municipalité avait annoncée le 15 septembre 2018, la mise en œuvre d'un programme de renouvellement urbain du quartier Drouot d'une durée de dix ans. Ce programme comporte entre autres la rénovation des logements de l'ancien Drouot (amélioration énergétique et isolation phonique) mais surtout la démolition des 290 logements du nouveau Drouot".

Ce collectif est né pour rassembler les informations, les discuter et être un acteur à part entière dans les choix et les décisions qui sont prises. Il est important dans ce contexte difficile de considérer cette situation avec plus d'humanité, sachant que des familles y résident voilà bientôt 50 ans. 

Les échos, de part et d'autre, laissent entendre que tout va bien dans le meilleur des mondes : 

- que les habitants sont contents,
- que la concertation se fait normalement,
- que le dialogue est entretenu et constructif.

Malheureusement, ce ne sont que des mots ; "LE DESARROI" est bien présent, il est là et laisse place à tous les fantasmes et égarements. 

Il est question de rénovation urbaine pour transformer le cadre de vie des habitants ....! Ces mêmes habitants actuellement dans ce quartier verront-ils aussi leur cadre de vie transformé ou devront-ils se contenter d'une autre "ghettoïsation" dans un autre quartier connoté de banlieue ? 

Nous nous permettons de vous signaler que nous avons à faire à des êtres humains, des personnes sensibles et non à du bétail. 

Les habitants du quartier Drouot restent des citoyens à part entière jusqu'à preuve du contraire et dignes de respect comme tout mulhousien de notre ville.

Plusieurs actions sont d'ores et déjà programmées. Une page privée sur Facebook est activée, afin que les habitants puissent s'exprimer, échanger et connaitre leurs droits : "Drouot la rénovation urbaine - Parlons-en !" »

Aujourd’hui s’achève le mois du ramadan 2019 - ou 1440 selon le calendrier musulman. Ce matin, la salle de prière du foyer Adoma (salle polyvalente mise à disposition pour la période du ramadan) était une nouvelle fois pleine à craquer. Durant toute la période du ramadan, un imam a dirigé les prières avec bienveillance. Sans oublier, les membres de l’association Union des Musulmans du Drouot (UMD), qui se sont mobilisés avec dévouement et efficacité pour permettre aux habitant.e.s d’avoir un lieu de prière de proximité. 

Aïd Moubarak... Joyeuse fête de l'Aïd el-Fitr à toute la communauté musulmane.

Pour en savoir plus sur la célébration de l’Aïd el-Fitr, rendez-vous ici

Samedi 15 juin, dans le cadre de la fête estivale des Navig’ARTS organisée par l’équipe du Centre social et culturel Drouot-Barbanègre, il y avait aussi un stand photomaton proposé et animé par le Conseil participatif Drouot-Barbanègre (construit par Stéphane Ruch et Pierre Thierry, animateur au CSC). Au cours de cet après-midi festive 127 portraits ont été réalisés. Les photos pourront prochainement être imprimées sur papier photo au Centre social et culturel et remises aux personnes photographiées.

Pour découvrir quelques portraits, rendez-vous ici

Telle une étoile filante, KompleX KapharnaüM et sa création "Hide & See(K)" avec des habitants du Nouveau Drouot est passé. Ils sont sortis des sentiers battus et rebattus en empruntant des petits chemins de traverse, craints ou oubliés et parfois à l’aspect lunaire. 

Un objet artistique non identifié 

Le truc génial, c’est qu’on ne sait pas comment qualifier ce super travail réalisé par l’équipe de KompleX KapharnaüM, qui s’apparente à un objet artistique non identifié : « performance, spectacle, enquête ethnographique et sociologique, thérapie culturelle...? » peut-être un peu de tout cela à la fois. En seulement dix jours de présence dans le quartier de l’équipe de KompleX KapharnaüM (une semaine au mois de mai et au mois de juillet quelques jours avant le festival Scènes de rue), le nombre de témoignages, de photos et de prises de son est impressionnant. D’autres auraient peut-être mis deux ans pour récolter autant de matières, et cela sans avoir la certitude que les habitants leur auraient accordé leur confiance.   

Quatre rendez-vous dans le quartier avec le collectif KompleX KapharnaüM

Pour les deux immersions du jeudi 18 juillet, l’une à 22h et l’autre 23h (plus deux autres le samedi), une centaine d’habitants du Nouveau Drouot et une trentaine du Vieux Drouot se sont mélangés discrètement avec le public de Scènes de rue pour déambuler dans le quartier au rythme des vidéoprojecteurs. Il faudra aussi souligner au passage, qu’aucun politique ou responsable de m2A Habitat (bailleur), n’a daigné faire le déplacement, jeudi soir ni samedi soir (ni mercredi soir pour l'avant première) et cela pour voir et entendre ce que des habitants du nouveau Drouot avaient aussi envie de leur transmettre. 

Un petit descriptif

Au début, les spectateurs sont invités à suivre, dans le noir, un membre de l’équipe de KompleX KapharnaüM, avec une enceinte portable qui diffuse une chanson rétro de Lucienne Boyer « C’est mon quartier » et cela  jusqu’à la première projection sur un mur dans le Nouveau Drouot. Ensuite, une dizaine de vidéoprojecteurs mobiles s’activent : des photos, des témoignages, des bruits du quotidien apparaissent sur les murs et se font entendre à différents endroits du Nouveau Drouot. Les spectateurs peuvent choisir leur parcours pour regarder les murs qui s'animent autour d'eux.    

Des témoignages poignants d’habitants

Les témoignages des habitants se succèdent sur les murs du Nouveau Drouot. À l'exemple de celui de Nasro 20 ans, qui explique comment depuis l’annonce officielle du 15 octobre dernier, celle de la démolition des immeubles du Nouveau Drouot, il vie  les choses. Les mots sont simples, mais authentiques et très touchants.

Il y a aussi Gérard qui décrit avec colère et lucidité la « bunkerisation » du Nouveau Drouot, avec les murs de parpaings pour condamner les appartements vides et son incompréhension sur la méthode de la Ville et du bailleur. Ses souvenirs dans le quartier, le temps où il se baignait encore dans le canal et faisais des plongeons d’une passerelle qui n’existe plus, il décrit aussi le Drouot d'antan. 

Joelle, qui explique qu’elle nourrit les cigognes et qu’elle regarde pousser les fleurs en direct de son balcon  et qu’elle aime son quartier et plus particulièrement le Nouveau Drouot. 

La majorité des témoignages dénoncent une décision de démolition prise sans la moindre concertation préalable avec les habitants et le flou qui règne.   

Des petits textes reprenant des expressions marrantes des habitants défilent furtivement sur les murs.   

En définitive 

Le collectif KompleX KapharnaüM a voulu pointer avec humanité et bienveillance et cela tout en poésie : le laid, le beau, le noir, le vert, le blanc, le désespoir, l’espoir, l’incompréhension dans ce petit bout de la ville… En donnant, véritablement, la parole aux habitants. Montrer cette fraternité, cette solidarité qui existe dans ce quartier et qui permet  à de nombreux habitants de tenir debout, de garder le sourire et cela même si parfois c’est difficile.    

Un grand BRAVO et MERCI au collectif KompleX KapharnaüM et aux habitants du quartier Drouot !

Après une rencontre, fin de la semaine dernière, avec Philippe Trimaille (adjoint au maire en charge notamment du plan de déplacements urbains en lien avec Mulhouse Alsace Agglomération) et afin de poursuivre la discussion pour solutionner le souci de la ligne de bus C5 (voir posts précédents sur le blog), une date de rendez-vous a été fixée avec Denis Rambaud (vice-président de Mulhouse Alsace Agglomération en charge des transports et mobilités) ; des responsables de Soléa ; des représentants de la direction mobilités et transports de m2A ; et des habitants concernés par le sujet. À cette occasion une copie de la pétition, 743 signataires, seras aussi remise.

Pour lire l’article paru ce jour dans le journal L’Alsace, rendez-vous ici

C’est sous un ciel bleu azur que Michèle Lutz, maire de Mulhouse était présente cet après-midi dans le quartier Drouot, sur la place du Dr Hauger, avec Cécile Sornin, adjointe au maire chargée (entre autres) de la démocratie participative et référente du quartier Drouot-Barbanègre et Ayoub Bila, adjoint au maire chargé de la jeunesse et enfance.

Depuis le 6 juillet 2020, début des vacances scolaire, la place du Dr Hauger s’est transformée, métamorphosée avec sa guinguette en une attirante base de loisirs en plein air, d’ailleurs son sable blond fait penser à la plage et les marronniers qui la bordent à des palmiers. Le Centre social et culturel Drouot-Barbanègre et l’Agence de la participation citoyenne de Mulhouse occupent cet espace au milieu du quartier les après-midi en y proposant diverses activités et animations (voir programme du Centre social et culturel - CSC).

Pour la maire de Mulhouse aller à la rencontre des habitants est indispensable et cela pour rester connectée avec la réalité du terrain. Malgré les nombreuses contraintes liées à un agenda bien rempli, relatif à la crise du Covid-19, Michèle Lutz a réussi à se dégager un créneau, ce mercredi après-midi, pour passer du temps au Drouot.

C’est donc en toute simplicité et dans la convivialité estivale qu’ont eu lieu des échanges, entre la maire, des habitants et des représentants de structures du quartier.

Pour Michèle Lutz, il est important d’envoyer un signal positif aux habitants du quartier Drouot, qui ne doivent pas se sentir abandonnés ou délaissés et elle précise, qu'elle met tout en œuvre pour que les choses avancent dans la concertation et le dialogue, avec le concours de l'Agence de la participation citoyenne, qui dispose d'un savoir-faire et de méthodes pour associer les habitants aux décisions qui les concernent, sans oublier le Conseil participatif du quartier.   

Prochainement, Michèle Lutz reviendra dans le quartier accompagnée de l’adjointe et référente du quartier, Cécile Sornin et Philippe Trimaille, adjoint chargé (entre_autres) du commerce pour rencontrer les commerçants, encore présents au Drouot, afin de faire  le point et apporter des réponses concrètes sur les attentes des habitants relatives à la présence de commerces de proximité.

Pour lire l’article concernant la concertation dans le quartier Drouot sur le webzine M+, rendez-vous ici

Tous les 3^èmes mardi du mois, l’association St Vincent de Paul organise une distribution de colis alimentaires en rez-de-jardin du foyer Don Bosco dans le quartier Drouot. Force est de constater que les hommes, les femmes (de tout âge) et les familles en situation de fragilité sociale sont de plus en plus nombreux. Cette triste réalité parfois invisible (par pudeur) est bien présente dans le quartier Drouot.   

Qu’il est agréable par ce froid de canard de retrouver un peu de chaleur dans son journal L’Alsace du jour.

Pour lire l’article sur le festival des Vagamondes au café solidaire "Les Bateliers", rendez-vous ici

Pour lire l’article sur la démission de l’adjointe à la jeunesse de la Ville de Mulhouse, rendez-vous ici

Hier en début de soirée, une petite réunion rassemblant une douzaine d’habitantes du quartier, fréquentant assidument les cours de gym pour les femmes qui ont lieu toute l’année : lundi 10h-11h et jeudi 14h-15h étaient présentes au BoAt avec Loubna Driouche du Conseil participatif Drouot-Barbanègre. L’objet de cette rencontre portait sur l’organisation d’une petite fête le 15 décembre prochain, pour clôturer l’année sportive.

Par ailleurs, il faut aussi souligner que ces mères de familles sont aussi très impliquées, depuis deux mois, dans la réflexion concertée à propos de la construction d’un projet social incluant et préfigurant un futur Centre Social dans le quartier. Elles ont participé de manière active et positive aux côtés de Marie Gonçalves, directrice du futur Centre Social aux différents petits déjeuners baptisés "collectif familles" et cela pour y apporter leur énergie, leurs idées et ainsi contribuer à poser un diagnostic sur les réponses que peut /doit apporter ce futur Centre Social.   

Il n’est pas habituel sur ce blog de faire des éloges, mais il faut bien reconnaître que la petite équipe (directrice et deux animateurs) présente au BoAt pour la mise en place d’un Centre Social se démène pour fédérer toutes les bonnes volontés et rassembler les meilleures conditions afin que le quartier Drouot-Barbanègre, puisse disposer d’une structure socioculturelle qui tienne vraiment la route.  

Trêve des confiseurs oblige, le dossier spécial sur le renouvellement urbain dans le quartier Drouot paraîtra après les fêtes de fin d'année. Il recense les très nombreux mécontentements et le nombre impressionnant de dysfonctionnements, incluant entre autres, l’augmentation, soudaine, des charges communes dans l’ancien Drouot de 6,93 € par mois à compter de janvier 2019.

Venons-en à l'information du jour. Depuis ce matin, une entreprise mandatée par m2A Habitat doit murer avec des parpaings, les fenêtres et l’entrée du 25 rue de la Navigation dans le quartier Drouot. En effet, il y a environ un mois, le dernier locataire du 25 rue de la Navigation, a été invité par le bailleur à quitter son logement et cela en raison de l’état d’insalubrité et d’insécurité du lieu. Cela faisait très longtemps que sur quinze appartements que compte cette cage d’escalier, treize n’étaient plus loués, d’ailleurs les portes palières étaient condamnées avec des plaques d'acier.

Cher(e)s ami(e)s

À coup sûr cette nouvelle va "emmerder" certains oiseaux de mauvaises augures  qui depuis quelques semaines, vous manipulent en venant vers vous pour diffuser de fausses informations concernant le centre socioculturel « Les Rives ».

Il n’est pas question, ni du côté des membres du C.A. que des partenaires du centre socioculturel (ville de Mulhouse, CAF, Fédération des Centres Sociaux du Haut-Rhin, CEREM…), d’une fermeture du centre socioculturel.

Que certains prennent leurs rêves pour une réalité et voulant semer la discorde est plutôt débile.

Restez vigilant, il ne faut pas tout gober !!! 

Entendre son voisin du dessous péter à longueur de journée et décuver que c’est agréable ! Sa voisine d’à côté ronfler après s'être essayée aux délicieux supplices du Kâma-Sûtra... Un chien qui hurle à la mort son déséspoir. Le bruit du couloir et de la rue qui s’entremêlent pour donner un tohu-bohu assourdissant… Le passage du bus ou d’un camion qui fait trembler les meubles. Par temps froid la déperdition de chaleur et quand il fait chaud la fournaise. Portes d’entrées principales des immeubles défoncées ou remplacées par des plus esthétiques et encore moins solides ! Des couloirs aux murs lézardés à la peinture écaillée… Les portes des appartements pas insonorisées. Isolation phonique et thermique des immeubles complètement obsolètes… Observations qui reviennent chez une majorité d’habitants de l’Ancien Drouot.  

Chers nombreux visiteurs du blog, soyons un petit peu plus prosaïque, plus terre-à-terre ! Il faut arrêter de se conter Fleurette aux pays des myrtilles !    Il y a un véritable souci concernant les animations dans le quartier Drouot ! Actuellement ce sont quelques valeureux bénévoles (CADB, Armée du Salut) qui se démènent gratuitement pour qu’il y ait encore de temps en temps quelques activités pour les habitants et pour que le quartier Drouot ne soit pas complètement assimilable à une terre brulée. À l’exemple de ces vacances de Pâques où l’Armée du Salut (Action Quartier) et le Comité d’animation Drouot-Barbanègre (CADB) ont eu la bienveillance de mettre en place deux après-midi d’activités dans le quartier pour le plus grand bonheur des plus jeunes. En dehors de cette initiative et de la Fête du Printemps, le 3 mai prochain, il faut le remarquer que c’est complètement mort ! La question que l'on peut légitimement se poser : « Y a-t-il une volonté inavouable de faire des économies et de faire du bénef sur le dos des  bénévoles ? » Les autres quartiers ont un centre socioculturel et le Drouot ?  

Dans le même registre, suffit-il de mettre à disposition le foyer Don Bosco à quelques associations non-identifiées et repliées sur elles-mêmes pour faire croire à un semblant de dynamisme  au Drouot ? Les volets du foyer Don Bosco sont plus souvent ouverts donc ça bouge ? Jusqu' ici tout va bien… La devinette est de savoir surtout jusqu’à quand ?   

Les vacances de Pâques viennent de débuter et force est de constater qu’aucune activité pour les ados et les jeunes majeurs ne figure une nouvelle fois au programme. Ce qui en ce début de printemps, ne manque pas d'être vertement critiqué par les principaux oubliés. 

Dans le tract (véritable inventaire à la Prévert) édité par la Ville concernant les actions menées par des structures du quartier ou intervenantes, il faut observer que pour le mois d’avril la majorité des activités sont encore payantes... Cela est un véritable frein pour de très nombreuses familles qui ne peuvent offrir ce luxe à leurs enfants. 

Malheureusement, il semble que ce soit à nouveau la com’  qui a pris le dessus… Il ne suffit pas de tapisser le quartier Drouot-Barbanègre de panneaux sandwich sur le mobilier urbain et les arbres sur lesquels sont énumérés une litanie d’activités... encore faut-il qu’elles  intéressent et soient accessibles pour la majorité des habitants, ce qui  hélas n’est pas le cas (sauf à tromper les statistiques de fréquentations). Abraham Lincoln avait cette phrase : « Vous pouvez tromper quelques personnes tout le temps. Vous pouvez tromper tout le monde un certain temps. Mais vous ne pouvez tromper tout le monde tout le temps. » Le nouveau slogan qui figure sur les panneaux et les tracts sonne comme une incantation, il se suffit à lui-même pour illustrer la situation : « Drouot-Barbanègre ça bouge !! » La question étant de savoir pour qui ça bouge et dans quel sens ??…    

Petite chanson pour passer le temps...

Quelques nouvelles de notre très cher BoAt en caoutchouc. Pour le moment, cette inconsistante embarcation est toujours désespérément en cale sèche.

Information de premier plan, le Laboratoire numérique intergénérationnel et solidaire géré par Sémaphore accueillera, de temps en temps, une classe de 4^e du collège Saint-Exupéry. Cependant, pour le commun des habitants, aucun changement, les conditions restent toujours inappropriées : 7 € étudiants et demandeurs d’emploi / 15 € tarif normal pour 2 heures d’initiation et cela avec inscription et règlement préalable à Sémaphore au centre-ville.

Depuis presque un mois, Chloé Gignet, chargée de développement économique des quartiers prioritaires a disparu des sonars.  Elle a fait le choix, à juste raison, de se tenir à distance du BoAt et cela pour réclamer des moyens humains et matériels.

Sans autre explication, après un mois de bons et loyaux services, le vacataire qui avait été embauché quelques heures par semaine pour faire de la médiation au BoAt, a été mis en fin de contrat… Sans commentaire. 

Les interminables bavardages, verbiages, jérémiades et autres réunionites se succèdent et cela sans remettre en cause les orientations actuellement inadaptées du BoAt. Faut-il préciser, que les habitants et la majorité des structures du quartier, ne sont pas conviés à ces petites causeries. Contre vents et marées et surtout pour ne pas froisser l’orgueil des grands penseurs à l’origine de ce lieu, on préfère jouer les autruches et continuer, vaille que vaille, d'aller droit dans le mur. Contrairement à ce que veulent faire croire certains, soucieux de désigner des boucs émissaires, peut-être pour masquer leur propre débâcle, l’échec du BoAt n’est pas imputable aux habitants, ni aux structures du quartier. 

Sur la page Facebook du Centre social et culturel Drouot-Barbanègre : 

"Aujourd’hui, pour finir l’année sportivement, rendez-vous au gymnase de la caserne Drouot, à partir de 14h00, pour les enfants de 6 à 12 ans. Du sport, des cadeaux et de la bonne humeur!!!

➤ Rendez-vous au gymnase de la caserne Drouot, rue François-Staedelin. 

Cette semaine le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a dévoilé les nouvelles zones de sécurité prioritaire comme le fut en son temps Nicolas Sarkozy avec les zones urbaines sensibles. Le quartier Drouot fait partie des soixante-quatre zones retenues par le ministère de l’Intérieur.

Les habitants du quartier Drouot peuvent-ils s'enorgueillir d’un classement en zone de sécurité prioritaire ? Est-ce une réussite ou un échec ? Là sont les questions.

Il faut observer que certains s’accommodent de cette nouvelle étiquette plaquée or et en sont plutôt fiers. Pour s’en convaincre il suffit de faire un petit tour sur les réseaux sociaux.

Il ne s’agit pas ici de se refaire le film en noir et blanc sur écran géant mais simplement de s’interroger : où vont réellement les moyens et à qui profitent-ils ? Le dernier classement du quartier Drouot en zone urbaine sensible ( ZUS) a-t-il apporté quelque chose de bénéfique aux habitants du quartier et surtout à quoi a-t-il servi ? Certains répondent du tac au tac en créant des postes bidon et par un saupoudrage de moyens financiers avec les résultats que l'on connait.

Dans le projet du ministre de l'Intérieur Manuel Valls, il y aura manifestement plus de moyens policiers mobilisés pour les quartiers étiquetés en zone de sécurité prioritaire (ZSP). Il faut rester réaliste, les policiers ne pourront pas à eux seuls combler toutes les carences.

Le gouvernement doit manifestement apporter d’autres réponses, mais là pour la peine c’est plutôt creux et désespérément vide. Le mal-vivre n’est pas qu’un effet d’optique ou médiatique, il est aussi une réalité tangible dans ces quartiers qui depuis des années prennent de plein fouet la crise dans la gueule. L'emballage sécuritaire ne doit pas voiler la matérialité d’un certain désespoir qui se traduit dans des passages à l’acte désespérément con et qui peuvent être interprétés comme un signal d'alarme. Le chômage, la précarisation et la paupérisation ne doivent pas rester sans réponses car ils sont incontestablement le terreau fertile qui accentue l'émergence de certaines situations que nous connaissons.

Il faut mobiliser ou remobiliser les autres acteurs(trices) qui au cours de ces dernières années ont plus ou moins déserté le terrain ou ont dévié de leur trajectoire sans que cela ne dérange personne.

D’où la nécessité de prendre la problématique dans sa globalité en y apportant des solutions adaptées à tous les niveaux. Il ne s’agit pas de nier la réalité sur l’ostensible dégradation du climat dans ces zones mais de réfléchir pour apporter une pluralité de réponses concrètes qui permettent de résoudre et de dépasser cette conjoncture. Il faut oser analyser aussi bien les réussites que les échecs du plan précédents « zone urbaine sensible » et rectifier si nécessaire les orientations.

Les chiffres dans le tableau ci-dessous sont issus du recensement 1999.

Dans une salle surchauffée du Parc Expo de Mulhouse  pleine à craquer de militants du Front de Gauche, de syndicalistes et d’habitants d’Alsace pour le « Non » à la collectivité territoriale unique d’Alsace. Pierre Laurent (Secrétaire Nationale du PCF), Jean-Luc Mélenchon (Co-président du Parti de Gauche), Aline Parmentier (Secrétaire Départementale du PCF/Front de Gauche), ont donné de la voix et du sens pour un « NON » de gauche à la collectivité unique d’Alsace. Une soirée vivifiante qu’une vingtaine d’habitants présents du quartier Drouot n'auraient manqué sous aucun prétexte !

Il n’en demeure pas moins qu’il faut s’attendre à une forte abstention à ce référendum, la question est de savoir à qui cela profitera ? Réponse ce dimanche 7 avril !

Nous retiendrons cette belle phrase de Jean-Luc Mélenchon : « Puisque vous nous empêchez de rêver, nous vous empêcherons de dormir ! »

Ci-dessous les vidéos du grand meeting pour le "NON" :

Éditorial Par Laurent Bodin

Quel est le cap, Monsieur Hollande?

Pour lire l'édito cliquez sur le lien ci-dessous :

http://www.lalsace.fr/actualite/2013/01/30/quel-est-le-cap-monsieur-hollande

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Même à Mulhouse certains apparatchiks du  parti socialiste qui jusqu’alors avaient un sentiment de toute-puissance ont du souci à se faire. Pour s’en convaincre, il suffit de questionner l’habitant lambda de Mulhouse. La fraicheur de vivre du leader du PS pour les élections municipales semble s’être essoufflée et ne plus faire le même effet. Pour s'en persuader, il faut se pencher sur sa côte de popularité qui dégringole à vue d'oeil. Certains diront que c’est l’âge du capitaine, d’autres que c’est le combat de trop... Ou les nombreuses tergiversations.  

Mais nous ne disons rien on constate simplement les faits !

A suivre…

Pour la fin du ramadan, le quartier Drouot est à l’honneur dans le journal L’Alsace du jour.  En effet, hier deux salles de prière étaient ouvertes au quartier Drouot, l’une dans la salle polyvalente du foyer « Adoma » (salle qui avait aussi acceuilli durant tout le mois du ramadan les fidèles) ainsi qu'une seconde à l'occasion de la prière de l’Aïd au gymnase « Saint–Exupéry ».  

Ce matin, rue de la Navigation des ouvriers étaient affairés à réinstaller une caméra sous la bienveillance de la police municipale et cela à la grande incompréhension des habitants du secteur. Certains dénoncent, une forme de voyeurisme, de provocation, un activisme sécuritaire, ayant peut-être pour objectif de masquer les absences d’actions et de réponses concrètes dans bien d’autres domaines qui semblent davantage pertinents et prioritaires.

Petit message parmi tant d’autres sur Facebook, d’un habitant qui exprime une réalité :

« Au Drouot, ils nous mettent que des caméras, c'est devenu un zoo. On sort, on subit minimum 4 contrôles par jour que ça soit crs ou policier. Tout sombre, il ne reste rien pas de terrain de foot, ni de centre socioculturel, ni de place de jeux et j'en passe ... »

Il est aussi important d'entendre et de comprendre le désarroi qu'exprime une majorité d'habitants dans différents domaines à l'exemple du témoignage ci-dessus.

Ce qui s’est passé aujourd’hui en France, est tout simplement grandiose, un grand moment de grâce ! Notamment à Mulhouse sur la Place de la Réunion et dans les rues adjacentes,  il faut l’écrire... "Une date historique !"   Il aura fallu beaucoup trop de sang et de larmes  pour que cette fraternité, cette envie d’être/de vivre ensemble dans nos diversités et nos richesses sorte, jaillisse enfin tel un geyser multicolore. Le transcendant melting pot mulhousien  comme on l'aime dans toute sa beauté et sa force était là ! Des milliers de visages dignes des plus beaux paysages reunis pour former ce magnifique patchwork qui fait la grandeur de Mulhouse et de la France.

Des enfants, des jeunes, des femmes, des hommes de toutes origines avec ou sans convictions religieuses ou politiques  se sont rassembler pour manifester leur envie de vivre ensemble. Les va-t-en-guerre, les racistes, les obscurantistes,  de tous poils ne réussiront pas à nous diviser. Une amie du blog, a mis sur son mur Facebook une belle citation de Martin Luther King «  Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots. »

Je ne suis pas juif, ni chrétien, ni musulman, j'appartiens au parti de l'humanité, je ne m’appelle pas Charlie, je suis simplement un citoyen de France, un citoyens du monde, un humain parmi tant d’autres qui refuse le racisme d’où qu’il vient et qui déteste les cons d'où qu'ils viennent !  

Pour compléter ce petit post, en attente d'autres, ci-dessous le communiqué de presse de Fatima Jenn, adjointe au Maire de Mulhouse :

Communiqué de presse de Fatima Jenn